À mon sujet

Ma photo
Le vrai Richard Martineau? Que nenni! Pourquoi ce blogue alors? Ça aurait pu être Guy-A., c'est Martineau. Pour ses amateurs, au lieu de m'invectiver, consolez-vous en disant que la parodie est une forme d'hommage...

samedi 22 décembre 2007

Notes à moi-même (2)

Lorsque le blogueur bloque, l'habile rédacteur pourra toujours relancer son lectorat cybernétique vers ses écrits antérieurs. Comme dans l'exemple suivant. En ajoutant la phrase: "Que pensez-vous de ma dernière chronique?", il va chercher l'aspect interactif si prisé de ce que les branchés appellent Web 2.0

Je suis très fort.

Aussi: Ne pas oublier de demander à la direction de faire attention avec leurs choix de publicités afin de que les lecteurs n'identifient pas trop rapidement ce cro-magnon moderne à moi.


mercredi 19 décembre 2007

Five secrets about me

On croirait le titre de film de série B ridicule. Étant sur mon espace personnel où l'ambiance est feutrée et le ton relax, je me permets cette incartade et succombe à l'aisance de l'épanchement de soi.

Un fidèle lecteur de cet espace (et vous êtes de plus en plus nombreux, croyez-moi) m'a aiguillé sur cet espace Web dont j'ignorais l'existence. Ce blogueur m'a ciblé pour une tague, ce genre de jeu où l'on doit se révéler un peu par l'entremise de son blogue.

Pourquoi pas donc. Voici en première mondiale cinq vérités sur moi que les gens ignorent:

1. Je me brosse les dents de façon compulsive. De plus, j'engloutis un volume colossal de rince-bouche chaque jour. Je peux ainsi sourire des heures et des heures sans ressentir le moindre malaise.

2. Je n'aime pas la cuisine du Pied de cochon. J'en parle et je fréquente l'endroit, mais je ne suis plus capable de manger de la poutine au foie gras. De plus, Martin Picard commence à être un peu trop surexposé selon moi.

3. Il m'arrive parfois de m'indigner aussi du sort des journalistes en lock-out au Journal de Québec. Quand ça m'arrive, j'arrête ce que je suis en train de faire et j'attends que ça passe.

4. Je n'ai jamais été abonné à The Atlantic Monthly. Cela ne m'a jamais empêché de le citer souvent dans mes chroniques.

[5. Montréal m'en doit une. Je ne cache pas mon enfance passée à Verdun et j'ai la secrète conviction que ma popularité est l'une des principales raisons de l'intérêt des nouveaux propriétaires pour ce désormais arrondissement du Sud-Ouest.]

(modification: Comme il ne s'agit pas véritablement d'un secret me concernant, je révise ma liste d'origine et je vous offre gracieusement un véritable cinquième secret)

5. J'ai été ghost writer de Réjean Tremblay. Avant que ça décolle vraiment pour moi dans le Voir, j'ai gagné ma croûte de plusieurs façons dont l'une en décrochant un poste de nègre pour Lance et Compte II. On me doit, entre autres, la mort de la femme de Marc Gagnon et toutes les répliques d'Hugo Lambert.

Je m'en voudrais de ne pas refiler la puck à quelqu'un, c'est pourquoi que je lance cette maladie honteuse à mon sympathique ami Jacques Demers et son singe Mike McPhee.

mardi 18 décembre 2007

Mots de tête - Pusillanime

Ce qu'il y a de bien avec les gens de lettres, c'est qu'ils savent insulter. Je me suis récemment attiré les foudres de Christian Mistral, un homme qui, lorsqu'il n'est pas occupé à battre des femmes et/ou à se saouler la gueule, sait manier la plume de belle façon.

L'une de mes sorties intempestives, (mais ô combien à propos) sur mon blogue officiel récemment l'a fait sortir de ses gonds. Ce qu'il dit est entièrement faux bien sûr, mais il déblatère sur mon cas avec une rare élégance faite à la langue française.

Parlez de moi en bien ou en mal, mais parlez de moi dit l'adage. Mais j'aime mieux lorsque l'on parle de moi en bien. Et je m'y applique avec soin. Sophinette préfère cela aussi, il va sans dire.

J'aime apprendre des nouveaux mots et les servir dans mes chroniques du Journal de Montréal. J'aime aussi lorsque l'on dépoussière des mots peu ou sous-utilisés. J'extrais donc de cette diatribe, un mot, une insulte même.

pusillanime adj.

• 1265; bas lat. pusillanimis, de pusillus animus « esprit mesquin »

Littér. Qui manque d'audace, craint le risque, les responsabilités. fi craintif, faible, frileux, timoré. « Comme tous les esprits pusillanimes, il ne se préoccupa que de rejeter sur d'autres la responsabilité de ses actions » (Mérimée).

Comme dans la phrase:
«Martineau s’en était pris à Laferrière avec son pitoyable arsenal ordinaire de majuscules, de citations juxtaposées, de questions rhétoriques et d’invectives atones. Plusieurs ont compris ce jour-là qu’il venait de basculer hors de sa zone pusillanime naturelle, qu’il se croyait enfin un redoutable intervenant intellectuel, bref qu’il divorçait du réel.»

Permettez-moi de trouver que cet alcoolo fini et édenté pousse les limites pas mal loin.

Crisse de fou!

lundi 17 décembre 2007

Hier, l'hiver

Ainsi, il a neigé. 17 décembre et il a neigé plus d'une fois.

Je ne vous l'apprends pas. Vous le lisez right and left dans les journaux.

J'aime l'hiver. Vous ne me verrez pas ici me plaindre dans ces lignes de l'hiver-qui-ne-cesse-de-nous-harceler. J'aime l'hiver parce que c'est une saison. Une saison formidable où il fait bon se retrouver en famille, entre amis. Aussi bien dire presque en périphérie du pouvoir lorsqu'il s'agit d'une rencontre impliquant mes amis. Il ne manque que le tentaculaire Christian Bégin.

Mais je m'égare.

Ce que je n'aime pas par contre, c'est l'inaction. L'inaction des hommes de pouvoir.

Ce matin à la radio publique (C'est-à-dire celle que mon patron n'a pas encore acheté parce que la loi lui interdit), le frère du maire de Montréal (vraiment un petit monde le Québec...) se réjouissait de la vitesse d'exécution de la Ville pour le déneigement.

Hello? Les rues ne sont pas déneigées de la bordée de neige précédente. On me dira que je veux le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière mais le fait est que, à l'heure actuelle, la Ville de Montréal est un bourbier inommable. Alors, lâchez-moi le jovialisme du frère du maire!

Que se passe-t-il si une femme enceinte, un exemple lancé comme ça par pur hasard, doit se rendre d'urgence accoucher? Les rues sont complètement bloquées. Il faut agir vite que je dis.

Ça ne se peut pas qu'au XXIe siècle, on ne puisse pas déneiger efficacement les rues. C'est une abberration.

Voilà!