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Le vrai Richard Martineau? Que nenni! Pourquoi ce blogue alors? Ça aurait pu être Guy-A., c'est Martineau. Pour ses amateurs, au lieu de m'invectiver, consolez-vous en disant que la parodie est une forme d'hommage...

mardi 22 avril 2008

Monique ou Nicole

Des lecteurs malveillants, prompts à rire des coquilles des honnêtes chroniqueurs, me bombardent de courriels parce que je me suis trompé dans le nom de la ministre de l'Éducation sur mon blogue «officiel».


Error human is, comme on dit en Amérique Latine.

Mes excuses à Mme Monique Courchesne. Je tenterai d'être plus rigoureux à l'avenir (ou de mieux modérer les commentaires à l'avenir).

Le progrès

Nous vivons une période formidable. Tout va vite. Trop vite diront certains.

Pas moi, moi j'en veux plus, toujours plus. Plus de nouvelles, plus d'informations, plus d'accès à l'internet, aux moyens de communications. Tout cela fait partie de la grande évolution humaine que l'on appelle, le progrès.

Il y a longtemps que je n'ai pas cité Marshall McLuhan: «Le médium est le message.» (Petite parenthèse: il fut un temps où le simple fait de citer Marshall McLuhan dans les couloirs de l'UQAM vous permettait de ramener une fille à la maison. J'ai ainsi pu faire fi de mon physique que certains qualifient d'ingrat.)

Je ne comprends donc pas pourquoi, en 2008 (et en 2007 aussi, vous verrez plus tard), certains syndicats obtus continuent de revendiquer des choses qui vont à l'encontre du progrès. Habituellement, lorsque l'on refuse le progrès, on ne s'adapte à rien. On refuse d'évoluer et, au bout du compte, on meurt.

Ce n'est pas le progrès qui tue, c'est la résistance au progrès. Parlez-en aux dinosaures ou aux dodos, ces oiseaux stupides qui se ruaient sur les chiens des colons espagnols.

Depuis un an aujourd'hui, les journalistes du Journal de Québec sont en lock-out parce qu'ils ont refusé de s'adapter. Et qu'ils refusent encore. Les journalistes, des gens de médias, des gens de communications, refusent de travailler sur le web. Ça leur donnerait trop de job sans doute.

En plus, ces gens-là ont la semaine de quatre jours. Vous vous rendez compte? QUATRE jours. Trente-deux petites heures! C'est abberrant. Malgré leurs conditions de gras-dur, ces enfants gâtés des années folles où l'on ne refusait rien aux puissants syndicats refusent désormais d'évoluer et de se tourner vers le futur, vers le progrès, vers l'information sur internet.

Ce n'est pas moi qui le dit, mais Luc Lavoie.

On m'a blâmé rapidement parce que, en tant que pigiste, simple travailleur autonome, je continue à publier mes chroniques dans le Journal de Québec. C'est bien plus simple de s'en prendre à un modeste travailleur seul, une forme de petite entreprise que de questionner les motivations derrière ce conglomérat syndical mis sur pied pour préserver les acquis d'un petit nombre de privilégiés.

Tellement occupés à sauvegarder les acquis du passé, qu'ils en sont venus à tourner le dos au présent, voire au futur.

Je me dois de faire rentrer l'argent à la maison, mettre du beurre sur le pain familial. Pourquoi devrait-on me conspuer? (Et pourquoi devrais-je priver mon lectorat de Québec de mes opinions judicieuses ?)

Joyeux anniversaire, les grévistes, on se reparle dans un an?

mardi 8 avril 2008

Petit velours

Avez-vous reçu des bons mots de la part de vos patrons récemment?

Vous savez comment cela peut faire du bien, n'est-ce pas? Le petit velours. L'impression d'être le meilleur d'entre tous.

Il est vrai que je n'ai pas besoin de tapes dans le dos pour ne pas douter de moi, c'est important d'avoir confiance en soi.

Il n'empêche. Je viens de recevoir un courriel directement du grand patron, Pierre Karl, pour me féliciter de ma chronique parue hier intitulée La bonne conscience.

Rien ne vaut quelques coups sur la gueule de l'adversaire, Power Corporation, pour aider ma cause devant les membres du conseil d'administration de mon employeur.

Martin Petit a commis récemment un post sur son blogue, se moquant de mes habiletés à m'indigner et à généraliser toutes les situations possibles. Il ne perd rien pour attendre, mais pour l'instant, je me permets de signaler que personne ne maîtrise cet art mieux que moi.

Lisez dans cet extrait de ma chronique. J'atteins un summum, je crois:

« Et Al Gore à côté de Jean Lemire et d'André Desmarais, président du conseil d'administration de La Presse et président de la direction de Power Corporation.

Cette photo-là, je l'adore. Je pense que je vais la découper et l'imprimer sur un t-shirt.

LE MONDE EST PETIT

Selon un rapport accablant de l'organisme Défense environnementale, le développement des sables bitumineux en Alberta ne constitue rien de moins que «le projet le plus dommageable et le plus toxique au monde». Il s'agit d'une véritable catastrophe écologique. De quoi faire exploser Al Gore de colère.

Or, quelle compagnie est derrière le projet Joslyn, l'un des plus importants investissements récents dans les sables bitumineux de l'Aberta ? Total, un groupe énergétique international présent dans plus de 130 pays.

Quelle compagnie possède 3,9 % des actions de Total ? Power Corporation.

Et qui siège au conseil d'administration de ce géant de la pollution mondiale qui vaut 190 milliards de dollars US à la Bourse ? Paul Desmarais fils.»


J'ai même réussi à faire une allusion à Martin Petit. La boucle est bouclée. La cause est entendue.

C'est formidable. Utiliser l'expression, «quelle compagnie est derrière» avec une propriété de 3,9% de la société. Héhéhé, je suis très fort.

Ce qui est bien avec Power Corp, c'est qu'ils ont tellement d'argent qu'en fouillant un peu, on peut leur trouver des participations dans toutes les entreprises possibles.

J'ai un filon inépuisable. Pierre Karl n'a pas fini de m'envoyer des courriels de félicitations.

Ça peut arriver aux meilleurs

Même à moi. J'ai blogué sur un poisson d'avril semble-t-il.

Cela dit, les gens ne se contentent pas de m'envoyer un courriel en privé... NON MONSIEUR! Faut rire du pauvre chroniqueur qui s'est planté. C'est pas gentil ça.

Mon blogue et ses commentaires.

Le film à l'origine de mon blogue.

L'explicatif. (Comment vouliez-vous que je le découvre? C'est trois lignes en bas de la boîte de film...)

Je commence à haïr ça pas mal, moi, les blogues. S'il n'y a plus moyens de montrer des films qui surprennent.

Cou'donc, ce serait pas vous qui avez des ennuis avec votre médication?

J'ai pas reblogué depuis le 5 avril sur Canoe. Je suis tellement en crisse!