Vous savez comment cela peut faire du bien, n'est-ce pas? Le petit velours. L'impression d'être le meilleur d'entre tous.
Il est vrai que je n'ai pas besoin de tapes dans le dos pour ne pas douter de moi, c'est important d'avoir confiance en soi.
Il n'empêche. Je viens de recevoir un courriel directement du grand patron, Pierre Karl, pour me féliciter de ma chronique parue hier intitulée La bonne conscience.
Rien ne vaut quelques coups sur la gueule de l'adversaire, Power Corporation, pour aider ma cause devant les membres du conseil d'administration de mon employeur.
Martin Petit a commis récemment un post sur son blogue, se moquant de mes habiletés à m'indigner et à généraliser toutes les situations possibles. Il ne perd rien pour attendre, mais pour l'instant, je me permets de signaler que personne ne maîtrise cet art mieux que moi.
Lisez dans cet extrait de ma chronique. J'atteins un summum, je crois:
« Et Al Gore à côté de Jean Lemire et d'André Desmarais, président du conseil d'administration de La Presse et président de la direction de Power Corporation.
Cette photo-là, je l'adore. Je pense que je vais la découper et l'imprimer sur un t-shirt.
LE MONDE EST PETIT
Selon un rapport accablant de l'organisme Défense environnementale, le développement des sables bitumineux en Alberta ne constitue rien de moins que «le projet le plus dommageable et le plus toxique au monde». Il s'agit d'une véritable catastrophe écologique. De quoi faire exploser Al Gore de colère.
Or, quelle compagnie est derrière le projet Joslyn, l'un des plus importants investissements récents dans les sables bitumineux de l'Aberta ? Total, un groupe énergétique international présent dans plus de 130 pays.
Quelle compagnie possède 3,9 % des actions de Total ? Power Corporation.
Et qui siège au conseil d'administration de ce géant de la pollution mondiale qui vaut 190 milliards de dollars US à la Bourse ? Paul Desmarais fils.»
J'ai même réussi à faire une allusion à Martin Petit. La boucle est bouclée. La cause est entendue.
C'est formidable. Utiliser l'expression, «quelle compagnie est derrière» avec une propriété de 3,9% de la société. Héhéhé, je suis très fort.
Ce qui est bien avec Power Corp, c'est qu'ils ont tellement d'argent qu'en fouillant un peu, on peut leur trouver des participations dans toutes les entreprises possibles.
J'ai un filon inépuisable. Pierre Karl n'a pas fini de m'envoyer des courriels de félicitations.
2 commentaires:
vous êtres trés pespicaces.
Continuez comme ça et vous irez loin chez Québécor.
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