À mon sujet

Ma photo
Le vrai Richard Martineau? Que nenni! Pourquoi ce blogue alors? Ça aurait pu être Guy-A., c'est Martineau. Pour ses amateurs, au lieu de m'invectiver, consolez-vous en disant que la parodie est une forme d'hommage...

mardi 16 décembre 2008

Opinion minute

Je reviens enfin. Je sais, l'actualité n'a pas chômé en mon absence sur ce blogue, disons, plus confidentiel que celui sur Canoë. Mais me revoilà.

D'ailleurs, ce message viendra clore une journée fertile pour moi. Je me suis commis pas moins de cinq fois ce soir en 33 minutes (ce texte et les quatre précédents horodatés respectivement à 22h08, 21h53, 21h45, 21h37 et 21h25). Comme on dit dans les truckstops, c'est presque autant que lors de mes folles années au cégep Bois-de-Boulogne.

C'est aussi un truc habile pour avoir mon nom plus longtemps en une de Canoë comme le prouve cette image:


Ça peut sembler mal, mais il faut savoir se mettre en évidence. Surtout que les temps s'annoncent difficiles. J'y reviendrai d'ailleurs sur cette propagande orchestrée contre Quebecor par le consortium La Presse / Radio-Canada.

samedi 31 mai 2008

Gargouillis et moi

Je néglige cet espace. J'ai même plus assez de temps libre pour souffrir d'insomnie.

C'est la vie d'un pigiste. Toujours à fournir des services au Quebecor de ce monde.

Je me suis trouvé un nouveau passe-temps. Je prête ma plume à Gargouillis. Ce personnage immonde qui est né dans l'esprit d'Émile de la Gauchetière, grand poète oublié.

Vous pouvez lire cette magnifique prose ici.

Je vous reviens bientôt. Ne vous inquiétez pas, lorsqu'il y a de l'opinion, je ne suis jamais loin derrière.

mardi 22 avril 2008

Monique ou Nicole

Des lecteurs malveillants, prompts à rire des coquilles des honnêtes chroniqueurs, me bombardent de courriels parce que je me suis trompé dans le nom de la ministre de l'Éducation sur mon blogue «officiel».


Error human is, comme on dit en Amérique Latine.

Mes excuses à Mme Monique Courchesne. Je tenterai d'être plus rigoureux à l'avenir (ou de mieux modérer les commentaires à l'avenir).

Le progrès

Nous vivons une période formidable. Tout va vite. Trop vite diront certains.

Pas moi, moi j'en veux plus, toujours plus. Plus de nouvelles, plus d'informations, plus d'accès à l'internet, aux moyens de communications. Tout cela fait partie de la grande évolution humaine que l'on appelle, le progrès.

Il y a longtemps que je n'ai pas cité Marshall McLuhan: «Le médium est le message.» (Petite parenthèse: il fut un temps où le simple fait de citer Marshall McLuhan dans les couloirs de l'UQAM vous permettait de ramener une fille à la maison. J'ai ainsi pu faire fi de mon physique que certains qualifient d'ingrat.)

Je ne comprends donc pas pourquoi, en 2008 (et en 2007 aussi, vous verrez plus tard), certains syndicats obtus continuent de revendiquer des choses qui vont à l'encontre du progrès. Habituellement, lorsque l'on refuse le progrès, on ne s'adapte à rien. On refuse d'évoluer et, au bout du compte, on meurt.

Ce n'est pas le progrès qui tue, c'est la résistance au progrès. Parlez-en aux dinosaures ou aux dodos, ces oiseaux stupides qui se ruaient sur les chiens des colons espagnols.

Depuis un an aujourd'hui, les journalistes du Journal de Québec sont en lock-out parce qu'ils ont refusé de s'adapter. Et qu'ils refusent encore. Les journalistes, des gens de médias, des gens de communications, refusent de travailler sur le web. Ça leur donnerait trop de job sans doute.

En plus, ces gens-là ont la semaine de quatre jours. Vous vous rendez compte? QUATRE jours. Trente-deux petites heures! C'est abberrant. Malgré leurs conditions de gras-dur, ces enfants gâtés des années folles où l'on ne refusait rien aux puissants syndicats refusent désormais d'évoluer et de se tourner vers le futur, vers le progrès, vers l'information sur internet.

Ce n'est pas moi qui le dit, mais Luc Lavoie.

On m'a blâmé rapidement parce que, en tant que pigiste, simple travailleur autonome, je continue à publier mes chroniques dans le Journal de Québec. C'est bien plus simple de s'en prendre à un modeste travailleur seul, une forme de petite entreprise que de questionner les motivations derrière ce conglomérat syndical mis sur pied pour préserver les acquis d'un petit nombre de privilégiés.

Tellement occupés à sauvegarder les acquis du passé, qu'ils en sont venus à tourner le dos au présent, voire au futur.

Je me dois de faire rentrer l'argent à la maison, mettre du beurre sur le pain familial. Pourquoi devrait-on me conspuer? (Et pourquoi devrais-je priver mon lectorat de Québec de mes opinions judicieuses ?)

Joyeux anniversaire, les grévistes, on se reparle dans un an?

mardi 8 avril 2008

Petit velours

Avez-vous reçu des bons mots de la part de vos patrons récemment?

Vous savez comment cela peut faire du bien, n'est-ce pas? Le petit velours. L'impression d'être le meilleur d'entre tous.

Il est vrai que je n'ai pas besoin de tapes dans le dos pour ne pas douter de moi, c'est important d'avoir confiance en soi.

Il n'empêche. Je viens de recevoir un courriel directement du grand patron, Pierre Karl, pour me féliciter de ma chronique parue hier intitulée La bonne conscience.

Rien ne vaut quelques coups sur la gueule de l'adversaire, Power Corporation, pour aider ma cause devant les membres du conseil d'administration de mon employeur.

Martin Petit a commis récemment un post sur son blogue, se moquant de mes habiletés à m'indigner et à généraliser toutes les situations possibles. Il ne perd rien pour attendre, mais pour l'instant, je me permets de signaler que personne ne maîtrise cet art mieux que moi.

Lisez dans cet extrait de ma chronique. J'atteins un summum, je crois:

« Et Al Gore à côté de Jean Lemire et d'André Desmarais, président du conseil d'administration de La Presse et président de la direction de Power Corporation.

Cette photo-là, je l'adore. Je pense que je vais la découper et l'imprimer sur un t-shirt.

LE MONDE EST PETIT

Selon un rapport accablant de l'organisme Défense environnementale, le développement des sables bitumineux en Alberta ne constitue rien de moins que «le projet le plus dommageable et le plus toxique au monde». Il s'agit d'une véritable catastrophe écologique. De quoi faire exploser Al Gore de colère.

Or, quelle compagnie est derrière le projet Joslyn, l'un des plus importants investissements récents dans les sables bitumineux de l'Aberta ? Total, un groupe énergétique international présent dans plus de 130 pays.

Quelle compagnie possède 3,9 % des actions de Total ? Power Corporation.

Et qui siège au conseil d'administration de ce géant de la pollution mondiale qui vaut 190 milliards de dollars US à la Bourse ? Paul Desmarais fils.»


J'ai même réussi à faire une allusion à Martin Petit. La boucle est bouclée. La cause est entendue.

C'est formidable. Utiliser l'expression, «quelle compagnie est derrière» avec une propriété de 3,9% de la société. Héhéhé, je suis très fort.

Ce qui est bien avec Power Corp, c'est qu'ils ont tellement d'argent qu'en fouillant un peu, on peut leur trouver des participations dans toutes les entreprises possibles.

J'ai un filon inépuisable. Pierre Karl n'a pas fini de m'envoyer des courriels de félicitations.

Ça peut arriver aux meilleurs

Même à moi. J'ai blogué sur un poisson d'avril semble-t-il.

Cela dit, les gens ne se contentent pas de m'envoyer un courriel en privé... NON MONSIEUR! Faut rire du pauvre chroniqueur qui s'est planté. C'est pas gentil ça.

Mon blogue et ses commentaires.

Le film à l'origine de mon blogue.

L'explicatif. (Comment vouliez-vous que je le découvre? C'est trois lignes en bas de la boîte de film...)

Je commence à haïr ça pas mal, moi, les blogues. S'il n'y a plus moyens de montrer des films qui surprennent.

Cou'donc, ce serait pas vous qui avez des ennuis avec votre médication?

J'ai pas reblogué depuis le 5 avril sur Canoe. Je suis tellement en crisse!

jeudi 27 mars 2008

Adieu Monsieur McMuffin

Voyez-vous ça.

Herb Peterson, le «créateur» – voire «l'inventeur» – de l'oeuf McMuffin n'est plus. Il s'est éteint paisiblement à son domicile à l'âge de 89 ans. On peut lire la dépêche et y voir des images de l'homme en train de tourner des boulettes.

Il s'agit d'une banale histoire américaine, mais je vois l'ironie de la chose. Il est un peu de mon devoir de partager cela avec vous.

Voyez-vous ça, disais-je au départ.

Voyez-vous ça. Un homme qui a travaillé dans les hautes sphères du fast-food. Dans l'épicentre de la malbouffe. Un homme donc, qui est par ricochet, responsable de l'éclosion de dizaines de milliers de cas de cancers, d'obésité morbide et autres fléaux typiquement américain.

Il y a des McDo, même à Bagdad, c'est dire l'étendue des dégâts.

Un homme est mort hier. Paisiblement dans son foyer à 89 ans. Il n'était pas un tueur en série. Il n'était pas un criminel.

Mais en y pensant bien, il avait une feuille de route plutôt chargée.

jeudi 20 mars 2008

Préparer l'avenir

Oui bon je sais, j'ai été silencieux par ici. Mille excuses.

J'ai tellement à faire dans mes fonctions officielles que je paresse par ici.

Pas un soir ne se passe ces jours-ci, sans que je poste sur mon blogue Canoe à cinq minutes d'intervalles. Essayez pour voir sur vos blogues. Vous m'en donnerez des nouvelles.

Bon, c'est l'heure du rot du petit. Je reviens.

vendredi 22 février 2008

Mes côtés givrés

Je l'avoue, il m'est arrivé au cours de ma fulgurante carrière de faiseur d'opinions d'avoir à défendre un parti, puis de me raviser et de défendre l'autre.

Parce que j'avais fait une erreur au départ, parce que j'ai vieilli, parce que la vie est ainsi faite.

Le fait de tenir une chronique quotidienne me permet désormais d'atteindre des vitesses de changement de cap difficile à ne pas apprécier.

Ainsi le 20 février (avant-hier), je pose un regard critique sur le rapport Castonguay sur le financement dans le système de santé en relevant des éléments qui cloche. En clair, je montre mon scepticisme et je m'appuie sur les révélations de Johanne Marcotte, l'une des signataires du rapport.

Or hier, 21 février, je ne cache pas ma surprise de voir Philippe Couillard mettre au rancart le dit rapport. Je m'indigne publiquement de voir ainsi l'argent de nos taxes être passés dans l'effilocheuse du ministre de la Santé qui ne peut souffrir d'entendre dire que le système de santé au Québec est improductif et mobilise trop d'argent de l'État.

C'est ce qui s'appelle montrer les deux côtés de la médaille. J'ai nombre de détracteurs qui oseront dire que je suis une girouette. Que je défends un point de vue, puis un autre, mais force est d'admettre que je suis capable de défendre deux points de vue irréconciliables en conservant mon angle de défenseur des droits et de la justice. Il y a de ces journées, où l'on se trouve franchement «dans la zone».

Vous ne trouvez pas?

mercredi 20 février 2008

Les hypocrites...

J'ai le goût de poursuivre mon idée de ma chronique d'aujourd'hui dans le journal avant d'aller rejoindre Sophinette. (Merci pour tous vos bons mots, d'ailleurs. Je reçois TELLEMENT de lettres et de courriels à mes différents bureaux pour savoir s'il est né. Ne vous en faites pas, nous ne vous cacherons rien et vous saurez tout en temps et lieu. Patience!)

Donc, retour sur ma chronique ce matin sur la prodigieuse enquête du Grand Chef Français Thierry Daraize sur les McDo. Je trouve que l'on a vraiment touché un sujet délicat ici en osant envoyer un expert comme monsieur Daraize, réputé spécialiste, voir sur les lieux, incognito, pour décoder et comprendre les pratiques douteuses de ces restaurants de fast-food.

J'ai hâte à la suite du dossier. Je ne suis pas censé le divulguer. Je me permettrai seulement de lancer en vrac trois mots-clé: Cave à vin, St-Hubert et propreté des verres. Ça s'annonce majeur. Du journalisme d'enquête mené par des non-journalistes. Le Journal de Montréal innovera toujours. Je suis bien content d'y être.

N'oubliez pas de repasser par ici bientôt. Je vous réserverai mon commentaire sur Charest et le PDG de Power Corporation. Sur Canoë, ils sont (un peu) trop frileux. Sur blogspot, c'est moi qui parle...

Feu Robbe-Grillet

Sur mon blogue Canoë, je me suis épanché hier sur la mort d'Alain Robbe-Grillet, le gigantesque intellectuel français qui nous a quitté.

Pour rectifier le tir un peu, je vous envoie à l'article paru sur Canoë ici plutôt que sur celui qui est paru sur le site Web de Radio-Canada, comme j'avais fait dans mon blogue officiel. (Parenthèse: les vifs d'esprits et les ratoureux (et peut-être même Stanley Péan, allez savoir) remarqueront que je fais rarement des liens vers des nouvelles du site Canoë afin de préserver un tantinet d'indépendance journalistique face à mon employeur. Et, on en conviendra, cela sert beaucoup dans un argumentaire lorsque je dois expliquer pourquoi ma chronique est encore publiée dans Le Journal de Québec.)

Au cas où vous auriez manqué mon panégyrique, je vous en fais gré ici aussi. À vous de l'apprécier dans le texte et dans le fond.

jeudi 24 janvier 2008

Leçon d'indignation

Souvent les jeunes étudiants en journalisme viennent me voir et me posent cette question:

«Monsieur Martineau, comment faites-vous pour rédiger des chroniques sur des sujets si variés. Comment avoir une opinion sur tout?»

L'un des éléments de réponses est simple: l'indignation. (Je vais même révéler un secret: feindre l'indignation.)

Ce fut le moteur de mes deux dernières chroniques dans Le Journal de Montréal (et donc de Québec, journal qui ne s'est jamais si bien porté depuis que les sales syndiqués sont tenus loin de la rédaction)

Voici deux exemples tirés de mes deux dernières livraisons:

«Que Robert Lemieux ait été un personnage marquant des années 70, personne ne peut le contester. Mais de là à suggérer qu'il était un «grand défenseur des droits de l'homme» au même titre que Martin Luther King ou Antonio Lamer, il y a un boutte à toutte!»
Extrait de ma chronique Vive la révolution!, parue le 23 janvier

«Un hôpital de Gatineau sort une infirmière de 300 livres du bloc opératoire parce qu'elle a un problème de sudation excessive, et l'Aide aux personnes obèses handicapées du Québec monte sur ses grands chevaux et crie à la discrimination...

La bonne femme suait comme une champlure, ses consoeurs passaient leur temps à l'éponger, sa sueur pouvait tomber dans des plaies ouvertes et elle devait se changer régulièrement tellement elle transpirait... mais il aurait fallu la garder sous prétexte que ce n'est pas de sa faute si elle est grosse?

Arrêtez, vous me faites suer à grosses gouttes.»
Extrait de ma chronique Gros sur la patate, parue le 24 janvier.


Dans le premier cas, je m'indigne surtout en réaction à une opinion lancée comme ça sans prendre en compte tous les aspects de la médaille. Il s'agit d'un créneau que j'aime bien me réserver pour moi seul, d'où la réaction d'indignation.

Dans le second cas, franchement, je me contrecrisse de cette grosse infirmière. Seulement, au fil de ma carrière, j'ai compris qu'il était payant de prendre position sur des cas complètement à côté de l'actualité. Ça distrait le lecteur de l'essentiel et ça me permet d'avoir l'air informé sur tout ce qui se passe dans la province, dans le pays, voire dans le monde entier.

lundi 21 janvier 2008

Le procès du dérisoire

Ça y est. Un autre détracteur qui décide d'ajouter une pierre à l'édifice. Un signataire supplémentaire de la coalition anti libre-penseur, anti franc-tireur. J'ai nommé le bien séant, Stanley Péan.

Surtout, ce qui me sidère, ce qui me scie les jambes, c'est le motif invoqué pour me rentrer dedans. Môssieur annonce qu'il en a l'envie depuis des lustres, mais môssieur n'utilise que le prétexte de ma chronique de samedi dernier pour entrer dans la mêlée.

Qu'est-ce qu'elle avait ma chronique de samedi dernier, intitulée Le procès de l'Histoire? Qu'est-ce qu'elle avait?

Môssieur Péan me reproche dans un billet sur son blogue confidentiel (1) d'avoir lié Mai 68 en France avec la création des cégeps, de la Révolution tranquille et de la naissance du mouvement souverainiste.

Donc, je l'avoue j'ai terminé ma chronique par ces phrases:

«L'onde de choc de Mai 68 s'est fait ressentir partout. Au Québec, il a donné naissance à la Révolution tranquille, au mouvement souverainiste et aux cégeps.

Faut-il pleurer, faut-il en rire? Le procès est ouvert. J'attends vos témoignages.»

Môssieur Péan rétorque à la chute de ma chronique en ces termes:

«Il arrive que le mélange de mauvaise foi, d’arrogante inculture et de flamboyante paresse intellectuelle du type me sidère encore. Quoique, je dois l’avouer, c’est de plus en plus rare… On s’habitue à tout à la longue, disait le héros de L’Étranger, roman qui comme tout le monde le sait a été inspiré à Camus par les conclusions de la Commission Bouchard-Taylor.»
Alors là, ça me dépasse un peu. C'est bien la rigolade, mais tout le monde et sa soeur savent très bien que L'Étranger est inspiré par les oeuvres de Wajdi Mouawad.

Parce que, voyez-vous, Môssieur Péan souligne à grands traits que la Révolution tranquille s'est amorcée en 1960, voire en 1959. Parce que la Commission Parent qui a donné naissance aux cégeps a eu lieu en 1964. Parce que le mouvement souverainiste était déjà très éveillé dès 1963.

Sur ce point, il a raison. On n'a qu'à penser au discours du général de Gaulle en 1965 ainsi qu'aux manifs pour le bill 22, l'année suivante. Mais là n'est pas l'essentiel de mon propos!

Mauvaise foi. Arrogante inculture. Flamboyante paresse intellectuelle!

Quels termes cruels à m'adresser. Il est facile de prendre le temps d'écrire des billets qui se veulent érudits lorsque l'on dispose d'une journée entière à y réfléchir. Môssieur Péan, à ce que je sache, s'est fait clairer de ses emplois de chroniqueur. Même le producteur de papier nettoyant de la rue St-Jacques l'a flushé il y a quelques années. Comme une vulgaire chaussure, dirait mon ami Jacques Demers.

Avant de juger un homme, marchez une heure dans ses bottines. Vous verrez qu'entre une chronique pour Le Journal de Montréal / Le Journal de Québec, la production des Francs-Tireurs, le maintien de mon blogue sur Canoë, les cours pré-natals, la sélection musicale pour l'émission de Sophie du lendemain et la lecture de trois essais américains, il ne me reste que très peu de temps libres.

Ce n'est pas de ma faute si le foutu pupitre du Journal n'est pas capable de faire un peu de fact-checking!

En m'attaquant ainsi, Stanley Péan souhaite porter sa cause plus loin. Mais, concrètement, il ne fait que le procès du dérisoire.
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(1.) Remarquez ma grandeur d'âme. Rien ne m'oblige à mettre un lien vers un blogue qui, à l'inverse du mien, que dis-je DES miens (je suis une machine, j'ai l'impression occasionnelle qu'on me dédouble) génèrent des milliers de clics par jour (ou du moins par semaine).

vendredi 18 janvier 2008

Je vomirai les tièdes

La vie d'un franc-parleur est ponctué de claques sur la gueule. J'en donne un sacré lot, mais à brandir le poing, il m'arrive d'en recevoir sur la margoulette aussi.

Clairement, le blogueur RadiCarl ne m'a pas en odeur de sainteté.

Pour montrer ma grandeur d'âme (et ainsi la vacuité de sa pensée), je vous laisse le lien vers son seau de vomissures portant mon nom.

jeudi 17 janvier 2008

Vierge offensée

Un certain quotidien a attaqué promptement une enquête rigoureuse de mon journal en ridiculisant nos conclusions sur la baisse du fait français au centre-ville de Montréal.

> «Mauvaise approche.»

> «On fait dire ce que l'on veut aux chiffres, moi j'y vois le contraire.»

> «Excusez,
I don't get it

> «On ne peut enfoncer un
Grévisse de force dans la gorge des commerçants.»

Par contre, ce même canard n'hésite pas à écrire en lettres immense aujourd'hui d'un supposé match de la NFL. La NATIONAL FOOTBALL LEAGUE, alors qu'il aurait été si simple d'écrire la LNF, la Ligue nationale de football.

Bandes de colonisés!

Plogue

Elles sont jeunes. Elles sont jolies. Elles sont sexys.

Moi je ne me tanne jamais de visiter le site des Zurbaines.

mercredi 16 janvier 2008

La réalité dépasse parfois l'affliction

Rappelez-vous simplement d'avoir lu cela ici, un mois avant de l'avoir lu sur Canoe:

mardi 8 janvier 2008

Je suis un galopin

Aujourd'hui (hier en fait, vu que le c'était dans le Journal aujourd'hui... Anyway, je me comprends...), j'ai écrit les mots «pénis» et «vagin» dans ma chronique, pis le pupitre l'a laissé passer.

Gnia, gnia, gnia, gnia !

Je me sens tellement galopin quand je passe des petites vites comme ça dans le journal.

En plus, j'ai fait ça dans une chronique qui se veut hyper-féministe. J'aime ça. Ça m'a toujours permis de pogner un peu.

samedi 5 janvier 2008

Réhabiliter Quebecor

Le Québec est depuis longtemps un endroit où l’unanimité fait foi de tout. C’est du moins ce que l’on nous fait croire.

Ainsi, une minorité de grandes gueules s’exprime et puisque personne aime contredire ceux qui parlent, on en vient à se dire que ce qui s’est dit fait l’unanimité.

Fait chaud sans bon sens depuis une semaine. Ah oui madame chose, il fait chaud!

Tout ça pour en venir au Bye-Bye de RBO et aux choix des sujets de ce groupe d’humoristes toujours à propos et qui ont toute mon estime, malgré ce que je vais dire sur la tendance lourde des dernières années : le Quebecor-bashing.

Vous n’avez jamais remarqué que dès qu’il est question de Quebecor, il faut que ce soit négatif? « L’empire » Quebecor, la convergence, la propriété croisée, le diable en personne!!!

O.K., Quebecor possède deux IMMENSES quotidiens, une chaîne de télé, des radios, des magazines, etc. O.K. même moi, il m’est arrivé par le passé de questionner ce fait. Mais, RBO dans sa sapience, ils ont fait combien de sketchs sur les autres roitelets des médias? Gesca? Radio-Canada? Transcontinental?

C’est bien plus rentable à l’applaudissomètre de se moquer de Quebecor, TVA, Sept Jours, Le Banquier.

Depuis 2001, Gesca, une bibitte informe prête-nom à Power Corporation, a inféodé six quotidiens régionaux à La Presse : La Tribune d’Ottawa, Le Droit de Rivière du Loup, Le Quotidien de Wabush, Le Nouvelliste de Sault-aux-Récollets, Le Soleil de Lévis et la Voix de l’Est de Beauce-Appalaches. (Vérifier les villes avant de mettre en ligne. Comme on dit : Rigueur, rigueur, rigueur)

La Presse a continué en s’associant chaque jour un peu plus à Radio-Canada. Pas un jour ne se passe sans qu’un zouf de ce journal (parfois, ils invitent même mon ex) passe à une émission de radio, télé, Internet de la société d’État. En plus, ils se font imprimer chez Transcontinental.

Ce n’est plus un empire, c’est un conglomérat. Un consortium.

Faudrait rappeler à Radio-Canada ce qu’est une société d’ÉTAT.

Je vous entends déjà m’écrire que je ne peux pas dire cela. Que ma blonde travaille pour Radio-Canada. Ouain, pis? Je ne dis pas que TOUT est mauvais. Je dis que cela est sur une pente savonneuse. C’est comme les gars de RBO. J’adore Guy-A. Vous le savez tous.

Ce que fait le Journal de Montréal, ce n’est pas de la convergence. C’est désormais une forme d’auto-défense.

Il est temps que quelqu’un se lève pour défendre cette entreprise et briser cette belle unanimité typiquement québécoise.

mercredi 2 janvier 2008

Le neuf pousse le vieux

Les bilans de fin d'année me font penser que tout ce que l'on vit n'est qu'un grand cycle où rien ne se perd, mais tout se répète.

Attention, je ne chercherai pas à valider les théories de Paul Piché, mais seulement à insister sur certains points.

L'année 2007 a été l'année de quelques scandales: Le dopage dans le sport, l'insalubrité des écoles, Vincent Lacroix, les députés de l'ADQ, Hérouxville, Brian Mulroney, Dieudonné, les journalistes critiques télés passées date, le Quebecor-bashing pour ne nommer que les plus importants.

Je pourrais m'étendre sur tous ces sujets, et Dieu sait comment ce serait intéressant pour vous, mais il se fait tard et tout à été dit.

Non! Le sujet du jour est connexe: Soyez assurés que 2008, malgré qu'elle est une belle année toute neuve aura sa part de scandales et autres saletés qui resteront marquées dans nos mémoires.

On peut être assuré qu'il y aura du dopage dans le sport. Qu'il y aura un magouilleur pris la main dans le sac. Qu'il y aura du drame et de l'émotion pour partager avec le public, avec vous.

Cela grâce aux médias, aux journalistes et à leur rigueur. C'est à dire un peu moi.

Magouilleurs qui vous croyez intouchables, soyez sur vos gardes! Nous, redresseurs de torts et chien de garde de la démocratie pluralistes veillons au grain.