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Le vrai Richard Martineau? Que nenni! Pourquoi ce blogue alors? Ça aurait pu être Guy-A., c'est Martineau. Pour ses amateurs, au lieu de m'invectiver, consolez-vous en disant que la parodie est une forme d'hommage...

vendredi 22 février 2008

Mes côtés givrés

Je l'avoue, il m'est arrivé au cours de ma fulgurante carrière de faiseur d'opinions d'avoir à défendre un parti, puis de me raviser et de défendre l'autre.

Parce que j'avais fait une erreur au départ, parce que j'ai vieilli, parce que la vie est ainsi faite.

Le fait de tenir une chronique quotidienne me permet désormais d'atteindre des vitesses de changement de cap difficile à ne pas apprécier.

Ainsi le 20 février (avant-hier), je pose un regard critique sur le rapport Castonguay sur le financement dans le système de santé en relevant des éléments qui cloche. En clair, je montre mon scepticisme et je m'appuie sur les révélations de Johanne Marcotte, l'une des signataires du rapport.

Or hier, 21 février, je ne cache pas ma surprise de voir Philippe Couillard mettre au rancart le dit rapport. Je m'indigne publiquement de voir ainsi l'argent de nos taxes être passés dans l'effilocheuse du ministre de la Santé qui ne peut souffrir d'entendre dire que le système de santé au Québec est improductif et mobilise trop d'argent de l'État.

C'est ce qui s'appelle montrer les deux côtés de la médaille. J'ai nombre de détracteurs qui oseront dire que je suis une girouette. Que je défends un point de vue, puis un autre, mais force est d'admettre que je suis capable de défendre deux points de vue irréconciliables en conservant mon angle de défenseur des droits et de la justice. Il y a de ces journées, où l'on se trouve franchement «dans la zone».

Vous ne trouvez pas?

3 commentaires:

Anonyme a dit…

heu... non ?

Anonyme a dit…

Tu devrais publier des nouveaux billets plus souvent...Je viens presque chaque jour sur ton blog parce que j'aime vraiment ton humour mais c'est toujours la même affaire...
Allons,un p'tit effort!!!

THE PREZ a dit…

Salut Martinono,

J'ai lu ton ineptie concernant l'accouchement de ta blonde et tu réussis tout à fait a créer l'effet désiré ; Une provocation gratuite et offensante. Bien sûr il y a longtemps que j'ai décroché de ton écriture sous-vide et insignifiante, voilà déjà plusieurs fois que je me suis retenu à répondre à la bêtise qui embaume tes écrits. Mais là, j'ai comme eu un haut de coeur de cette chronique sur la péridurale (Car ce n'est pas l'accouchement de ta blonde que tu décris - car qu'est-ce que tu es capable d'en dire à part bravo les machines ?- mais bien les bienfaits de la prise en charge des machines qui font bip-bip.)

Et ce n'est pas tellement les propos idiots que tu énonces dans ton pamphlet mais le TON employé qui m'a énormément dérangé. Pourquoi être aussi baveux, méprisant, rempli de fiel, condescendant et hargneux face à cette autre façon de faire ? Vraiment je ne comprend pas, et je ne peux que deviner un envie de règler des comptes personnels avec des intimes....

Mais je veux seulement exprimer ma peine et tristesse concernant ta triste évolution de ta destinée. Comment un esprit aussi libre et ouvert qui s'exprimait dans les pages du Voir est devenu qu'un misérable rempli d'amertume et qui est prêt à sacrifier tout esprit critique au détriment de la controverse ? Pourquoi avoir besoin de recherche autant l'attention par la polémique ? Pourquoi avoir besoin à tout prix d'être sur sellette ? As-tu besoin d'un bon psy et/ou thérapeute pour d'aider à trouver ? Non, c'est vrai, pour toi la souffrance est tellement inutile, on a juste a gober des belles pilules rose pis fini les problèmes...Pourquoi aller souffrir en thérapie ??? Es-tu conscient que tu n'est devenu qu'une pâle imitation de Gilles Proulx dont le discours est rempli que de cliché et de superficialité ? Bref, c'est désolant d'avoir assisté à ta descente vers les gros mots vides et creux...vraiment désolant !

Permets-moi cependant de revenir sur deux choses concernant les propos de ton texte ;

J'ai trois enfants, ma blonde a accouché à chaque fois avec l'assistance d'une sage-femme dont la dernière fois à la maison. Brrr, est folle hein ? Mais, mon cher, laisse-moi te dire que JAMAIS tu ne pourras voir cette fierté, cette force chez ta blonde qui a émané de Catherine a chaque fois qu'elle a accouché naturellement. La lumière qui émanait de ses yeux était éclatante ! Et cette force acquis à travers sa douleur l'a fait grandir et l'a aidé à cheminer.

j'imagine que tu ne pouvais pas voir cela dans les yeux de ta blonde car elle était occupé à finir son texte pour "madame au foyer" en accouchant...

Aussi, lorsque tu fais référence qu'accoucher avec une sage-femme plutôt qu'avec un docteur c'est préférer "l'intuition à la connaissance" C'est un manque flagrant de ta propre ignorance. Savais-tu qu'une sage-femme doit compléter un bacc. de 4 ans ? En plus d'une grande connaissance médicale, les sages femmes que j'ai cotôyé m'ont parler de l'accouchement, de la naissance et des bébés avec une connaissance qu'aucun docteur ne pourra jamais faire ; Celle de l'expérience du coeur, de la générosité, de la compassion et de l'échange...Je n'ai jamais rencontré ailleurs, dans toute les sphères publqiues, une telle écoute et générosité.

alors, la prochaine fiente qui sortira de ton crayon, j'espère que tu auras le courage de la remâché un peu avant de nous en asperger...

Daniel Desputeau
comédien