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Le vrai Richard Martineau? Que nenni! Pourquoi ce blogue alors? Ça aurait pu être Guy-A., c'est Martineau. Pour ses amateurs, au lieu de m'invectiver, consolez-vous en disant que la parodie est une forme d'hommage...

mardi 27 janvier 2009

La réalité dépasse la miction

Vous l'aurez eu en primeur sur ce blogue. Ma pensée n'était pas totalement développée, mais la version finale, paru dans le Journal de Montréal n'était pas loin de mon premier jet. Quand la réalité (me) dépasse.

Anyway, comme je disais à une recherchiste de la radio avant de lui raccrocher la ligne au nez. Je ne traverse pas de piquet de grève. J'envoie mes textes par e-mail!

MISE AU POINT

Ce week-end, des journalistes m'ont contacté pour savoir si je vais continuer de collaborer au Journal de Montréal malgré le lock-out. Ma réponse est Oui.

Pourquoi ? Tout simplement parce que je suis pigiste. Par choix. Si, demain, le Journal décidait de ne plus avoir recours à mes services, aucun syndicat ne lèverait le petit doigt pour venir à ma rescousse.

Le conflit actuel oppose le Journal à ses employés. Or, je ne suis pas un employé du Journal : je suis un fournisseur de services. Et Quebecor n'est pas mon employeur: il est mon client.

Je sais que certains lecteurs n'aimeront pas ma décision. Mais mon rôle n'est pas d'être aimé ou pas, c'est de dire le plus honnêtement possible ce que je pense...

Cela dit, j'espère sincèrement que les deux parties impliquées dans ce conflit arriveront à s'entendre.

dimanche 25 janvier 2009

Obama

Vous avez remarqué mon empressement à ne pas m'emporter concernant le nouveau président des États-Unis?

C'est une vieille ruse de sioux. Lorsqu'il va faire une erreur (et il va en faire, c'est un politicien). Je pourrai ainsi vous écrire et vous le dire sur l'une de mes tribunes: «Je le savais moi qu'Obama, c'était pas un être parfait. Je le savais qu'il allait se tromper.»

samedi 24 janvier 2009

Le lock-out et moi

Ça y est, le conflit dont les gens parlait a commencé. On s'attendra sans doute de moi que je laisse ma chronique comme certains gauchistes me l'ont demandé durant le conflit au Journal de Québec. Va falloir que je ressorte encore mes arguments de l'époque et que je les raffine sans doute.

Le Journal de Montréal, ce n'est pas Le Journal de Québec.

D'abord, je n'ai rien à voir avec ces combats syndicaux. Le syndicat des journalistes n'a jamais rien fait pour moi et ce n'est pas moi qui va faire quelque chose pour eux. Le danger avec les syndicats comme tous les gens de ma génération ont pu le constater, c'est qu'ils ont été un frein majeur à l'embauche dans les secteurs de leur choix.

Ce qui va se passer ces prochains mois est un juste retour des choses. Ces gros gras dur syndiqués vont devoir batailler ferme pour conserver des acquis qui n'ont plus aucun sens dans le monde moderne d'aujourd'hui et ce, en pleine crise financière de surcroît.

La semaine de quatre jours? Peut-on se permettre de travailler seulement quatre jours ces temps-ci? Parlez-en à une mère monoparentale pour voir ? Combien de journées pensez-vous qu'elle travaille? Et je ne parlerai pas des salaires.

Je suis un pigiste. J'ai choisi la précarité pour la liberté qu'elle procure et même si je ne partage pas toutes les opinions de l'entreprise avec qui j'ai un contrat, je vais jouir de ma liberté pour rester associé avec eux.

Je ne me sens pas un scab pour autant et je ne le suis pas. Je ne me range pas derrière les ayatollahs de la CSN.

Par ma chronique et mon blogue, bien humblement, je crois que je relève souvent les débats. Je fais une oeuvre d'éducation populaire et je vais maintenir ça.

Et franchement, qui peut écrire des merveilles comme j'ai fait ce matin même dans ma chronique. Je vous le demande:

Ou les femmes sont des petites créatures sans défense et sans intelligence qu'il faut protéger.
Ou ce sont des êtres débrouillards et indépendants qui sont capables de s'occuper de leurs affaires.
Ça ne peut pas être l'un et l'autre.
T'es mariée à un gars qui chie de l'or, et il te demande de mettre ta carrière en veilleuse pour élever vos enfants?
Demande-lui de t'épouser. S'il ne veut pas, demande-lui de passer chez un notaire et de signer une entente.

Je suis tellement féministe que je peux dire franchement aux femmes les mots qu'il faut pour les secouer, en toute camaraderie.

Alors non, vous comprendrez que je ne ferai pas de gestes basés sur des principes qui ne sont pas les miens.