Le Journal de Montréal, ce n'est pas Le Journal de Québec.
D'abord, je n'ai rien à voir avec ces combats syndicaux. Le syndicat des journalistes n'a jamais rien fait pour moi et ce n'est pas moi qui va faire quelque chose pour eux. Le danger avec les syndicats comme tous les gens de ma génération ont pu le constater, c'est qu'ils ont été un frein majeur à l'embauche dans les secteurs de leur choix.
Ce qui va se passer ces prochains mois est un juste retour des choses. Ces gros gras dur syndiqués vont devoir batailler ferme pour conserver des acquis qui n'ont plus aucun sens dans le monde moderne d'aujourd'hui et ce, en pleine crise financière de surcroît.
La semaine de quatre jours? Peut-on se permettre de travailler seulement quatre jours ces temps-ci? Parlez-en à une mère monoparentale pour voir ? Combien de journées pensez-vous qu'elle travaille? Et je ne parlerai pas des salaires.
Je suis un pigiste. J'ai choisi la précarité pour la liberté qu'elle procure et même si je ne partage pas toutes les opinions de l'entreprise avec qui j'ai un contrat, je vais jouir de ma liberté pour rester associé avec eux.
Je ne me sens pas un scab pour autant et je ne le suis pas. Je ne me range pas derrière les ayatollahs de la CSN.
Par ma chronique et mon blogue, bien humblement, je crois que je relève souvent les débats. Je fais une oeuvre d'éducation populaire et je vais maintenir ça.
Et franchement, qui peut écrire des merveilles comme j'ai fait ce matin même dans ma chronique. Je vous le demande:
Ou les femmes sont des petites créatures sans défense et sans intelligence qu'il faut protéger.
Ou ce sont des êtres débrouillards et indépendants qui sont capables de s'occuper de leurs affaires.
Ça ne peut pas être l'un et l'autre.
T'es mariée à un gars qui chie de l'or, et il te demande de mettre ta carrière en veilleuse pour élever vos enfants?
Demande-lui de t'épouser. S'il ne veut pas, demande-lui de passer chez un notaire et de signer une entente.
Je suis tellement féministe que je peux dire franchement aux femmes les mots qu'il faut pour les secouer, en toute camaraderie.
Alors non, vous comprendrez que je ne ferai pas de gestes basés sur des principes qui ne sont pas les miens.
1 commentaire:
Heureuse de vous voir de retour, monsieur Martineau. Je vois que vous n'avez pas beaucoup changé hé hé!
Enregistrer un commentaire