SOPHISME, nom masculin
◆ Raisonnement faux, ayant l’apparence d’un raisonnement logique et qui est fait dans le but de tromper.
Par exemple: ma chronique d'hier parue dans Le Journal de Montréal disponible gratuitement dans tous les Dunkins Donut de la province, mais que vous pouvez relire en cliquant sur ce lien si vous n'êtes pas un adepte du gros brun trempé dans le miel.
À mon sujet
- Appellez-moi Richard
- Le vrai Richard Martineau? Que nenni! Pourquoi ce blogue alors? Ça aurait pu être Guy-A., c'est Martineau. Pour ses amateurs, au lieu de m'invectiver, consolez-vous en disant que la parodie est une forme d'hommage...
vendredi 2 octobre 2009
jeudi 1 octobre 2009
Haro sur Vélomane!
Je m'absente quelques mois de la blogosphère et, à mon retour, quelle n'est pas ma stupéfaction de découvrir qu'on a profité de ce moment d'inattention de ma part pour s'en prendre à moi.
Amis de la pédale, pourfendeur du code de la route, ténor de la tête vide, libre de l'entrave d'un casque qui pourrait vous sauver la vie, ne cherchez plus! Votre héraut s'est enfin dressé.
Votre messie même. Il s'est auto-proclamé ainsi sur un de ses posts. (Je crois, car je ne l'ai pas lu jusqu'à la fin...)
Votre héros, votre héraut, bref le porte-étendard de la légèreté de l'être urbain montréalais: Vélomane.
Oh qu'il est bien branché ce superhéros. Il écrit sur le Bixi, sur les hipsters, sur la course, sur les maudits banlieusards qui osent rouler en voiture dans les artères du centre-ville et bien sûr sur votre humble serviteur...
Monsieur se fend d'une tartine à mon endroit si joliment intitulée: Martineau ce héros.
Là, où ce trublion du pignon perd toute crédibilité, c'est lorsqu'on lit sa biographie. Il se dit journaliste. Une rapide recherche sur son nom nous mène où? Vous l'aurez deviné, directement à La Presse. Il s'agit donc d'une nouvelle atteinte à ma réputation par l'un de ces syndiqués mercenaires de l'empire Gesca qui use de tous les moyens les plus bas pour s'en prendre à moi.
La prochaine fois que je vois un cycliste, je ne lèverai peut-être pas le pied de l'accélérateur en espérant presque ce soit toi.
Surveille bien ton dérailleur...
Amis de la pédale, pourfendeur du code de la route, ténor de la tête vide, libre de l'entrave d'un casque qui pourrait vous sauver la vie, ne cherchez plus! Votre héraut s'est enfin dressé.
Votre messie même. Il s'est auto-proclamé ainsi sur un de ses posts. (Je crois, car je ne l'ai pas lu jusqu'à la fin...)
Votre héros, votre héraut, bref le porte-étendard de la légèreté de l'être urbain montréalais: Vélomane.
Oh qu'il est bien branché ce superhéros. Il écrit sur le Bixi, sur les hipsters, sur la course, sur les maudits banlieusards qui osent rouler en voiture dans les artères du centre-ville et bien sûr sur votre humble serviteur...
Monsieur se fend d'une tartine à mon endroit si joliment intitulée: Martineau ce héros.
Là, où ce trublion du pignon perd toute crédibilité, c'est lorsqu'on lit sa biographie. Il se dit journaliste. Une rapide recherche sur son nom nous mène où? Vous l'aurez deviné, directement à La Presse. Il s'agit donc d'une nouvelle atteinte à ma réputation par l'un de ces syndiqués mercenaires de l'empire Gesca qui use de tous les moyens les plus bas pour s'en prendre à moi.
La prochaine fois que je vois un cycliste, je ne lèverai peut-être pas le pied de l'accélérateur en espérant presque ce soit toi.
Surveille bien ton dérailleur...
mercredi 22 juillet 2009
Un grand coup de langue par en arrière
vendredi 3 juillet 2009
À gauche toute!
J'ai pondu une chronique que je vais brandir à mes adversaires de gauche lorsque ceux-ci diront que je ne suis qu'un sale réactionnaire.
Cela dit, ce que j'ai écris n'est pas idéologiquement très orienté.
J'ai surtout écris cette chronique en laissant croire que je connais tous ces gens limogés.
On sait tous que, dans le fond, je suis phoney baloney!
Cela dit, ce que j'ai écris n'est pas idéologiquement très orienté.
J'ai surtout écris cette chronique en laissant croire que je connais tous ces gens limogés.
On sait tous que, dans le fond, je suis phoney baloney!
dimanche 28 juin 2009
Franchement twit
Ça y est, je me mets au goût du jour. Le blogue c'est bien, mais l'événement de l'heure, c'est Twitter.
Entendez-vous le gazouillis des oiseaux? Venez lire le mien ici.
Entendez-vous le gazouillis des oiseaux? Venez lire le mien ici.
jeudi 25 juin 2009
Dur, dur d'être Québécois...
Je suis allé passer la veille de la Saint-Jean tranquille à Québec. Résultat? des soûlons m'ont empêché de dormir et on osé hurler dans le couloir de l'hôtel à 21h15!!! Voir si ça a du bon sens.
J'en fais état ici, bout de christ!
Par ailleurs, je règle une fois pour toute, le problème du PQ ici.
Maudit pays de marde!
Je vous l'aurai dit et redit.
J'en fais état ici, bout de christ!
Par ailleurs, je règle une fois pour toute, le problème du PQ ici.
Maudit pays de marde!
Je vous l'aurai dit et redit.
jeudi 26 février 2009
Lettre à un chroniqueur en détresse
Richard,
J'ai commencé à faire ce blogue, il y a près d'un an et demi. Il s'agissait au départ d'un défi personnel pour montrer que presque tout le monde pouvait prendre position, chroniquer, s'indigner, monter au créneau pour une cause et son contraire.
Tu étais une cible facile ayant plusieurs tribunes à ta disposition. Je te lis depuis tellement d'années, j'ai l'impression de te connaître à fond. Je connais tes tics d'écriture et les sujets qui te feront bondir sur ton clavier pour nous faire part de ton opinion.
Tu es devenu une PME de l'opinion minute, de l'éditorial mâché sur le coin d'une table, de l'avis indiscutable pour le simple plaisir, par exemple, de savoir que le Québec est au courant de ta position sur l'épineuse question de la coloration de la margarine.
J'ai commencé à écrire ce blogue pour le plaisir de pouvoir placer des expressions comme: "Vouloir le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière". Ne le prends surtout pas mal, mais tu es, en quelque sorte, mon Jean Perron.
Tu as fait des émules aussi autour de toi: ta blonde, Sophie Durocher, et ton coanimateur des Francs-Tireurs, Patrick Lagacé. Des gens qui ont leur vie propre, mais qui gravitent un peu dans ta nébuleuse. Ça te donne une fierté qui commence à ressembler à de l'arrogance.
Je t'écris aujourd'hui (J'écris surtout aux lecteurs de ce blogue) pour t'aviser que je mets ce blogue en veilleuse, car je ne m'amuse plus.
J'ai eu beaucoup de plaisir à animer ce blogue, à te personnifier, à prendre position sur différents sujets «à la manière de Richard Martineau». Ça ne donnait pas toujours des posts réussis, mais pour la plupart, c'était un bel exercice pour moi et dans quelques exceptions, ça donnait des entrées de blogues dignes de toi! Voire des petits bijoux.
J'ai même eu des commentaires de gens qui croyaient dur comme fer qu'ils s'adressaient à toi. Je n'ai jamais publié les commentaires qui semblaient être écrits au premier degré.
Je suis particulièrement fier d'avoir pris position AVANT toi à deux ou trois reprises sur des sujets ET d'avoir argumenté de la même manière que toi. Bien sûr, c'est sans doute inquiétant pour toi si un parfait inconnu peut fouiller dans ton argumentaire et te décoder si facilement.
Le plus facile à été «ma» prise de position sur le fait de continuer ou non «mes» chroniques au Journal de Montréal. J'ai calqué la position que tu as défendue dans le cas du Journal de Québec. Ce n'était pas du jeu. C'était même une course, je devais le faire avant toi.
Mais bon, je ne m'amuse plus. Ce blogue me demande beaucoup trop de temps, beaucoup trop d'énergie. Je lis tes interventions sur Canoe, tes chroniques dans le Journal, tes passages à Tout le monde en parle, etc.
Il n'y a que les Francs-Tireurs que je ne regarde pas, car j'ai jugé à l'usage que c'est le seul chapeau qui te sied bien. Tu devrais mettre tes efforts dans cette émission qui est, à mon avis, l'une des meilleures de la télévision québécoise. Et même si je ne suis pas toujours d'accord avec ton coanimateur ou toi, le travail que vous y faites est rigoureux et la facture est bonne.
J'arrête aussi parce que depuis quelques temps et en particulier depuis le début du lock-out au Journal de Montréal, bien que le processus était en branle depuis un certain temps, j'ai peine à jouer le jeu.
L'objectif de ce blogue est de te caricaturer, mais de le faire avec bon goût et jamais au détriment de toi en tant qu'individu. De toutes manières, lorsqu'on caricature quelqu'un avec l'intention de le blesser, on est assuré de rater notre cible. Ce n'est pas moi qui a fait ce constat, mais Serge Chapleau. Je l'ai entendu le dire à la télévision ou à la radio, je ne sais plus.
Donc, je te lis. Je te regarde à la télé. Sauf aussi à LCN. Je n'ai pas d'argent à mettre dans cette chaîne câblée. En fait, je pourrais être tenté de mettre de l'argent sur LCN lorsque j'aurai l'impression que Quebecor en met aussi.
Plus le temps passe et plus je constate que tu deviens toi-même la caricature que je brosse à gros traits sur ce blogue. Tes prises de positions à l'emporte-pièce t'entraînent n'importe où et tu sembles ne jamais pouvoir revenir sur ce que tu as dit. Tu t'enferres dans des idées saugrenues, voire indéfendables par moment.
Quelques exemples tirés du dernier mois:
Ta prestation à Tout le monde en parle. Il y a trop d'extraits pour que j'en choisisse un seul, mais celui où tu hurles que tu es RICHARD MARTINEAU m'a attristé un peu. Tu semblais réellement au bout du rouleau.
Tu as suivi un procès de loin, sans doute sans mettre les pieds une fois dans la salle d'audience, mais tu es intervenu plus souvent à ce sujet que la journaliste qui y était chaque jour. Ton expression indignée «Phoney baloney» va rester dans la trame sonore de l'émission pour le restant de la saison... et j'en passe.
Ton virage ultra-pro-Quebecor ne concerne que toi, mais n'aide pas ta crédibilité. Ici ou la, notamment.
Ta façon de regarder un sujet, l'analyser et choisir le camp le plus impopulaire du moment, juste pour avoir l'air hip est toujours ce qui me branche le plus chez toi. J'oserais même dire que tu as fait école depuis tes «ondes de choc» de Voir. Mais ça ne me fait plus rire. Ça t'a même forcé à virer à droite, juste pour le kick. Alors que ceux qui te lisent depuis la fin des années 80, savent que tu es à peu près nul part qui risque de brasser.
Dans cette logique, on se tape un petit post sur Canoe pro-Israel. C'est pas le fond, c'est la manière qui fait que tu te caricature. Tu le fais mieux que je ne l'aurais fait. Je me sens inutile dans ces moments-là.
Dans le même genre, on chronique en encensant Mario Dumont. C'est nouveau ça pour toi. Avouons par contre que, contrairement à ton credo des derniers jours. tu as bien aimé varger sur Mario à l'occasion toi aussi. Avec la même hargne que les jeunes du Saguenay ont vargé sur le petit David. Tu distribues les coups de gueule dans les médias comme d'autres distribuent les wedgies dans les cours d'écoles. Sans trop d'arrières-pensées et sans trop réfléchir aux conséquences.
Je crois que chaque position mérite d'être défendue, mais le domaine de l'opinion est un domaine flou où l'on peut parfois reconnaître s'être planté à l'occasion. Ça arrive au meilleur. Toi? Pourquoi douter? Ça enverrait le mauvais message à tes «clients». Veut mieux s'entêter que d'avouer des erreurs.
Dans ces conditions, je ne peux pas continuer à parodier ce qui ressemble à la caricature de l'original. J'aurais préféré conserver le privilège de le faire, mais il semble que tu aies choisi ce chemin toi aussi.
Je ne ferme pas ce blogue, je reprendrai peut-être du service lorsque je sentirai que tu vas mieux. Poursuivre deviendrait du harcèlement. J'aurais l'impression de frapper quelqu'un qui est au plancher.
Pour le moment, tel Bob Gainey avec Alex Kovalev, je te mets au repos forcé.
Reposes-toi, prends du mieux. Soigne ta santé, ton moral, ta vie amoureuse et professionnelle. Décroche un peu. Prends des vacances, même si tu n'en as pas de grassement payées par un gros syndicat sale qui pue.
Fais le ménage dans ta tête pendant qu'il en est encore temps si tu ne veux pas devenir un exemple percutant d'un cas de dépression ou d'épuisement professionnel.
Reviens en force. Je ferai de même de mon bord.
Ton dévoué,
L'imposteur
P.-S.: C'est bien dommage de mettre ce blogue en veilleuse alors que plusieurs blogueurs ont commencé à me faire de la publicité et viennent me visiter régulièrement tels Renart L'éveillé, Cécile Gladel (à qui je pardonne de me trouver bizarre), Christian Mistral (avec ses bons mots à mon endroit lorsque je l'ai faussement invectivé) Philémon ou Fagstein. Je vous salue tous les cinq ainsi que ceux dont j'oublie. J'espère que Monsieur Martineau saura rallumer la flamme chez moi.
J'ai commencé à faire ce blogue, il y a près d'un an et demi. Il s'agissait au départ d'un défi personnel pour montrer que presque tout le monde pouvait prendre position, chroniquer, s'indigner, monter au créneau pour une cause et son contraire.
Tu étais une cible facile ayant plusieurs tribunes à ta disposition. Je te lis depuis tellement d'années, j'ai l'impression de te connaître à fond. Je connais tes tics d'écriture et les sujets qui te feront bondir sur ton clavier pour nous faire part de ton opinion.
Tu es devenu une PME de l'opinion minute, de l'éditorial mâché sur le coin d'une table, de l'avis indiscutable pour le simple plaisir, par exemple, de savoir que le Québec est au courant de ta position sur l'épineuse question de la coloration de la margarine.
J'ai commencé à écrire ce blogue pour le plaisir de pouvoir placer des expressions comme: "Vouloir le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière". Ne le prends surtout pas mal, mais tu es, en quelque sorte, mon Jean Perron.
Tu as fait des émules aussi autour de toi: ta blonde, Sophie Durocher, et ton coanimateur des Francs-Tireurs, Patrick Lagacé. Des gens qui ont leur vie propre, mais qui gravitent un peu dans ta nébuleuse. Ça te donne une fierté qui commence à ressembler à de l'arrogance.
Je t'écris aujourd'hui (J'écris surtout aux lecteurs de ce blogue) pour t'aviser que je mets ce blogue en veilleuse, car je ne m'amuse plus.
J'ai eu beaucoup de plaisir à animer ce blogue, à te personnifier, à prendre position sur différents sujets «à la manière de Richard Martineau». Ça ne donnait pas toujours des posts réussis, mais pour la plupart, c'était un bel exercice pour moi et dans quelques exceptions, ça donnait des entrées de blogues dignes de toi! Voire des petits bijoux.
J'ai même eu des commentaires de gens qui croyaient dur comme fer qu'ils s'adressaient à toi. Je n'ai jamais publié les commentaires qui semblaient être écrits au premier degré.
Je suis particulièrement fier d'avoir pris position AVANT toi à deux ou trois reprises sur des sujets ET d'avoir argumenté de la même manière que toi. Bien sûr, c'est sans doute inquiétant pour toi si un parfait inconnu peut fouiller dans ton argumentaire et te décoder si facilement.
Le plus facile à été «ma» prise de position sur le fait de continuer ou non «mes» chroniques au Journal de Montréal. J'ai calqué la position que tu as défendue dans le cas du Journal de Québec. Ce n'était pas du jeu. C'était même une course, je devais le faire avant toi.
Mais bon, je ne m'amuse plus. Ce blogue me demande beaucoup trop de temps, beaucoup trop d'énergie. Je lis tes interventions sur Canoe, tes chroniques dans le Journal, tes passages à Tout le monde en parle, etc.
Il n'y a que les Francs-Tireurs que je ne regarde pas, car j'ai jugé à l'usage que c'est le seul chapeau qui te sied bien. Tu devrais mettre tes efforts dans cette émission qui est, à mon avis, l'une des meilleures de la télévision québécoise. Et même si je ne suis pas toujours d'accord avec ton coanimateur ou toi, le travail que vous y faites est rigoureux et la facture est bonne.
J'arrête aussi parce que depuis quelques temps et en particulier depuis le début du lock-out au Journal de Montréal, bien que le processus était en branle depuis un certain temps, j'ai peine à jouer le jeu.
L'objectif de ce blogue est de te caricaturer, mais de le faire avec bon goût et jamais au détriment de toi en tant qu'individu. De toutes manières, lorsqu'on caricature quelqu'un avec l'intention de le blesser, on est assuré de rater notre cible. Ce n'est pas moi qui a fait ce constat, mais Serge Chapleau. Je l'ai entendu le dire à la télévision ou à la radio, je ne sais plus.
Donc, je te lis. Je te regarde à la télé. Sauf aussi à LCN. Je n'ai pas d'argent à mettre dans cette chaîne câblée. En fait, je pourrais être tenté de mettre de l'argent sur LCN lorsque j'aurai l'impression que Quebecor en met aussi.
Plus le temps passe et plus je constate que tu deviens toi-même la caricature que je brosse à gros traits sur ce blogue. Tes prises de positions à l'emporte-pièce t'entraînent n'importe où et tu sembles ne jamais pouvoir revenir sur ce que tu as dit. Tu t'enferres dans des idées saugrenues, voire indéfendables par moment.
Quelques exemples tirés du dernier mois:
Ta prestation à Tout le monde en parle. Il y a trop d'extraits pour que j'en choisisse un seul, mais celui où tu hurles que tu es RICHARD MARTINEAU m'a attristé un peu. Tu semblais réellement au bout du rouleau.
Tu as suivi un procès de loin, sans doute sans mettre les pieds une fois dans la salle d'audience, mais tu es intervenu plus souvent à ce sujet que la journaliste qui y était chaque jour. Ton expression indignée «Phoney baloney» va rester dans la trame sonore de l'émission pour le restant de la saison... et j'en passe.
Ton virage ultra-pro-Quebecor ne concerne que toi, mais n'aide pas ta crédibilité. Ici ou la, notamment.
Ta façon de regarder un sujet, l'analyser et choisir le camp le plus impopulaire du moment, juste pour avoir l'air hip est toujours ce qui me branche le plus chez toi. J'oserais même dire que tu as fait école depuis tes «ondes de choc» de Voir. Mais ça ne me fait plus rire. Ça t'a même forcé à virer à droite, juste pour le kick. Alors que ceux qui te lisent depuis la fin des années 80, savent que tu es à peu près nul part qui risque de brasser.
Dans cette logique, on se tape un petit post sur Canoe pro-Israel. C'est pas le fond, c'est la manière qui fait que tu te caricature. Tu le fais mieux que je ne l'aurais fait. Je me sens inutile dans ces moments-là.
Dans le même genre, on chronique en encensant Mario Dumont. C'est nouveau ça pour toi. Avouons par contre que, contrairement à ton credo des derniers jours. tu as bien aimé varger sur Mario à l'occasion toi aussi. Avec la même hargne que les jeunes du Saguenay ont vargé sur le petit David. Tu distribues les coups de gueule dans les médias comme d'autres distribuent les wedgies dans les cours d'écoles. Sans trop d'arrières-pensées et sans trop réfléchir aux conséquences.
Je crois que chaque position mérite d'être défendue, mais le domaine de l'opinion est un domaine flou où l'on peut parfois reconnaître s'être planté à l'occasion. Ça arrive au meilleur. Toi? Pourquoi douter? Ça enverrait le mauvais message à tes «clients». Veut mieux s'entêter que d'avouer des erreurs.
Dans ces conditions, je ne peux pas continuer à parodier ce qui ressemble à la caricature de l'original. J'aurais préféré conserver le privilège de le faire, mais il semble que tu aies choisi ce chemin toi aussi.
Je ne ferme pas ce blogue, je reprendrai peut-être du service lorsque je sentirai que tu vas mieux. Poursuivre deviendrait du harcèlement. J'aurais l'impression de frapper quelqu'un qui est au plancher.
Pour le moment, tel Bob Gainey avec Alex Kovalev, je te mets au repos forcé.
Reposes-toi, prends du mieux. Soigne ta santé, ton moral, ta vie amoureuse et professionnelle. Décroche un peu. Prends des vacances, même si tu n'en as pas de grassement payées par un gros syndicat sale qui pue.
Fais le ménage dans ta tête pendant qu'il en est encore temps si tu ne veux pas devenir un exemple percutant d'un cas de dépression ou d'épuisement professionnel.
Reviens en force. Je ferai de même de mon bord.
Ton dévoué,
L'imposteur
P.-S.: C'est bien dommage de mettre ce blogue en veilleuse alors que plusieurs blogueurs ont commencé à me faire de la publicité et viennent me visiter régulièrement tels Renart L'éveillé, Cécile Gladel (à qui je pardonne de me trouver bizarre), Christian Mistral (avec ses bons mots à mon endroit lorsque je l'ai faussement invectivé) Philémon ou Fagstein. Je vous salue tous les cinq ainsi que ceux dont j'oublie. J'espère que Monsieur Martineau saura rallumer la flamme chez moi.
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