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Le vrai Richard Martineau? Que nenni! Pourquoi ce blogue alors? Ça aurait pu être Guy-A., c'est Martineau. Pour ses amateurs, au lieu de m'invectiver, consolez-vous en disant que la parodie est une forme d'hommage...

mardi 18 décembre 2007

Mots de tête - Pusillanime

Ce qu'il y a de bien avec les gens de lettres, c'est qu'ils savent insulter. Je me suis récemment attiré les foudres de Christian Mistral, un homme qui, lorsqu'il n'est pas occupé à battre des femmes et/ou à se saouler la gueule, sait manier la plume de belle façon.

L'une de mes sorties intempestives, (mais ô combien à propos) sur mon blogue officiel récemment l'a fait sortir de ses gonds. Ce qu'il dit est entièrement faux bien sûr, mais il déblatère sur mon cas avec une rare élégance faite à la langue française.

Parlez de moi en bien ou en mal, mais parlez de moi dit l'adage. Mais j'aime mieux lorsque l'on parle de moi en bien. Et je m'y applique avec soin. Sophinette préfère cela aussi, il va sans dire.

J'aime apprendre des nouveaux mots et les servir dans mes chroniques du Journal de Montréal. J'aime aussi lorsque l'on dépoussière des mots peu ou sous-utilisés. J'extrais donc de cette diatribe, un mot, une insulte même.

pusillanime adj.

• 1265; bas lat. pusillanimis, de pusillus animus « esprit mesquin »

Littér. Qui manque d'audace, craint le risque, les responsabilités. fi craintif, faible, frileux, timoré. « Comme tous les esprits pusillanimes, il ne se préoccupa que de rejeter sur d'autres la responsabilité de ses actions » (Mérimée).

Comme dans la phrase:
«Martineau s’en était pris à Laferrière avec son pitoyable arsenal ordinaire de majuscules, de citations juxtaposées, de questions rhétoriques et d’invectives atones. Plusieurs ont compris ce jour-là qu’il venait de basculer hors de sa zone pusillanime naturelle, qu’il se croyait enfin un redoutable intervenant intellectuel, bref qu’il divorçait du réel.»

Permettez-moi de trouver que cet alcoolo fini et édenté pousse les limites pas mal loin.

Crisse de fou!

6 commentaires:

Mistral a dit…

Tu l'as dit, bouffi.

Btw: t'es le seul imposteur que j'aime.

Philémon a dit…

Mais que voilà de grands mots! Je peux vous citer dans ma prochaine partie de Scraboulus? (un terme anglophone, nous serons assimilés sous peu alors à quoi bon?)

Renart Léveillé a dit…

Mais vous n'êtes pas très bon joueur mon cher! Je me serais attendu à ce que vous vous battiez à arme égale, peuh! utiliser l'adjectif hautement commun « fou »...

Des synonymes : cinglé, dingo, dingue, fêlé, gaga, maboul, marteau, pété, siphonné, timbré, toqué, azimuté, barjot, branque, braque, brindezingue, cintré, déjanté, fada, foldingue, folingue, givré, louf, louftingue, sinoque, zinzin, mastoc, foutraque, gaguesque, inepte, insensé, insane, dément, etc.

Mistral a dit…

C'est drôle. Si le vrai Ricky avait eu l'esprit de me répondre ainsi, je serais resté bloqué un peu...

Prends garde: tu commences à aider celui auquel tu souhaitais nuire. Y en a même qui pigent pas que tu parodies. Oui, bon, c'est des cons, mais quand même, c'est des gens!

Anonyme a dit…

Permettez-moi de faire irruption ici. Je suis un peu flabbergasté de voir que ce petit projet rigolo commence à attirer un public.

Je suis flatté des compliments, messieurs.

En constatant l'affluence sur ce blogue, je me sens le besoin de faire une petite mise au point.

Deux semaines après avoir lancé ce projet, j'ai constaté qu'un comité avait eu une idée similaire, il y a deux ans et demi. (http://ratirneau.blogspot.com/) La façon de faire était différente. Je n'ai rien à voir avec ce blogue qui n'avait duré que quelques "posts" et dont les propos sont à mes yeux ni drôles ni toujours pertinents.

Un merci particulier à Mistral dont les commentaires viennent de me motiver à poursuivre.

Une petite précision s'impose par ailleurs. Je ne souhaite pas "nuire" à qui que ce soit avec ce blogue. Bien sûr, je ne suis pas membre du fan club de ce personnage qui a enflé au-delà de ce qui est humainement possible. Martineau repousse les limites de la bêtise chaque fois qu'il en a l'occasion. En plus de 20 ans, on ne compte plus le nombre de ses contradictions.

Je crois que les gens ont le droit de se contredire dans le courant de leur vie. Cela peut être un signe de maturité. Je ne crois pas par contre que l'on puisse se construire une carrière sur des opinions fuyantes, bâties au gré des saveurs du mois.

Si ce blogue peut rappeler quelques-unes des contradictions de RM, ce sera déjà ça. Pour le reste, je ne souhaite ni lui nuire, ni l'aider.

Je comprends par contre que ce site peut l'aider.Ce qui me confronte à mes propres contradictions.

En lui construisant une fausse vie, je lui accorde de l'importance. En plus de m'obliger à lire ses chroniques, son blogue et la plupart de ses passages médiatiques.

À l'intérieur de ce blogue, je souhaite toujours rester de bon ton et civilisé. Il me semble que je passerais à côté du but de ce blogue, s'il en était autrement.

Merci de rester des nôtres. Je tâcherai de ne pas décevoir personne.

J'espère également que vous ne souffrez pas de voir que je modère les commentaires.

Pierre a dit…

Dans la phrase de Christian Mistral, c'est la zone de confort de notre ami Dick qui est pusillanime. Ça veux dire et ça me semble claire, que Riri ne peut pas se battre à arme égale dans un vrais champs de bataille intellectuelle.

Si ce genre de situation subvient, Mr. Martineau va prendre un point de vue ridicule et démagogique sous prétexte de faire l'avocat du diable.

Comme par exemple l'opinion de philémon que si qu'un auteur habile (quoi qu'on en pense), utilise un terme qui n'existe pas en Francais, (à part sous la dénomination cahier de note où on fais des essais) ben le québec sera engloutis sous les eau.

Comme quoi du choc des idées ne jaillit pas forcément la lumière.