On croirait le titre de film de série B ridicule. Étant sur mon espace personnel où l'ambiance est feutrée et le ton relax, je me permets cette incartade et succombe à l'aisance de l'épanchement de soi.
Un fidèle lecteur de cet espace (et vous êtes de plus en plus nombreux, croyez-moi) m'a aiguillé sur cet espace Web dont j'ignorais l'existence. Ce blogueur m'a ciblé pour une tague, ce genre de jeu où l'on doit se révéler un peu par l'entremise de son blogue.
Pourquoi pas donc. Voici en première mondiale cinq vérités sur moi que les gens ignorent:
1. Je me brosse les dents de façon compulsive. De plus, j'engloutis un volume colossal de rince-bouche chaque jour. Je peux ainsi sourire des heures et des heures sans ressentir le moindre malaise.
2. Je n'aime pas la cuisine du Pied de cochon. J'en parle et je fréquente l'endroit, mais je ne suis plus capable de manger de la poutine au foie gras. De plus, Martin Picard commence à être un peu trop surexposé selon moi.
3. Il m'arrive parfois de m'indigner aussi du sort des journalistes en lock-out au Journal de Québec. Quand ça m'arrive, j'arrête ce que je suis en train de faire et j'attends que ça passe.
4. Je n'ai jamais été abonné à The Atlantic Monthly. Cela ne m'a jamais empêché de le citer souvent dans mes chroniques.
[5. Montréal m'en doit une. Je ne cache pas mon enfance passée à Verdun et j'ai la secrète conviction que ma popularité est l'une des principales raisons de l'intérêt des nouveaux propriétaires pour ce désormais arrondissement du Sud-Ouest.]
(modification: Comme il ne s'agit pas véritablement d'un secret me concernant, je révise ma liste d'origine et je vous offre gracieusement un véritable cinquième secret)
5. J'ai été ghost writer de Réjean Tremblay. Avant que ça décolle vraiment pour moi dans le Voir, j'ai gagné ma croûte de plusieurs façons dont l'une en décrochant un poste de nègre pour Lance et Compte II. On me doit, entre autres, la mort de la femme de Marc Gagnon et toutes les répliques d'Hugo Lambert.
Je m'en voudrais de ne pas refiler la puck à quelqu'un, c'est pourquoi que je lance cette maladie honteuse à mon sympathique ami Jacques Demers et son singe Mike McPhee.
À mon sujet
- Appellez-moi Richard
- Le vrai Richard Martineau? Que nenni! Pourquoi ce blogue alors? Ça aurait pu être Guy-A., c'est Martineau. Pour ses amateurs, au lieu de m'invectiver, consolez-vous en disant que la parodie est une forme d'hommage...
mercredi 19 décembre 2007
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4 commentaires:
Ne vous en faites pas, Monsieur Martineau, j'ignorais moi-même ma propre existence avant que vous en fassiez mention. Mais tel un Phénix, je renais.
J'ai appris, monsieur martineau, que ce site n'est pas pour vous nuire, alors, je me permet ce salutaire commentaire : évitez de vous brosser les dents compulsivement ! Ça déchausse les dents et vous allez vous ramasser à montrer vos gencives, au lieu d'afficher votre sourire de carnassier.
Mon cher Richard, j'attrape cette tague sur mon blogue dès que je me vide l'estomac de toute cette tourtière et cette dinde.
Mon cher Jacques, nous attendons toujours...
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