On croirait le titre de film de série B ridicule. Étant sur mon espace personnel où l'ambiance est feutrée et le ton relax, je me permets cette incartade et succombe à l'aisance de l'épanchement de soi.
Un fidèle lecteur de cet espace (et vous êtes de plus en plus nombreux, croyez-moi) m'a aiguillé sur
cet espace Web dont j'ignorais l'existence. Ce blogueur m'a ciblé pour une tague, ce genre de jeu où l'on doit se révéler un peu par l'entremise de son blogue.
Pourquoi pas donc. Voici en première mondiale
cinq vérités sur moi que les gens ignorent:
1. Je me brosse les dents de façon compulsive. De plus, j'engloutis un volume colossal de rince-bouche chaque jour. Je peux ainsi sourire des heures et des heures sans ressentir le moindre malaise.
2. Je n'aime pas la cuisine du Pied de cochon. J'en parle et je fréquente l'endroit, mais je ne suis plus capable de manger de la poutine au foie gras. De plus, Martin Picard commence à être un peu trop
surexposé selon moi.
3. Il m'arrive parfois de m'indigner aussi du sort des journalistes en lock-out au Journal de Québec. Quand ça m'arrive, j'arrête ce que je suis en train de faire et j'attends que ça passe.
4. Je n'ai jamais été abonné à The Atlantic Monthly. Cela ne m'a jamais empêché de le citer souvent dans mes chroniques.
[5. Montréal m'en doit une. Je ne cache pas mon enfance passée à Verdun et j'ai la
secrète conviction que ma popularité est l'une des principales raisons de l'intérêt des nouveaux propriétaires pour ce désormais arrondissement du Sud-Ouest.
](modification: Comme il ne s'agit pas véritablement d'un secret me concernant, je révise ma liste d'origine et je vous offre gracieusement un véritable cinquième secret)
5. J'ai été ghost writer de Réjean Tremblay. Avant que ça décolle vraiment pour moi dans le
Voir, j'ai gagné ma croûte de plusieurs façons dont l'une en décrochant un poste de nègre pour
Lance et Compte II. On me doit, entre autres, la mort de la femme de Marc Gagnon et toutes les répliques d'Hugo Lambert.
Je m'en voudrais de ne pas refiler la
puck à quelqu'un, c'est pourquoi que je lance cette maladie honteuse à mon sympathique ami
Jacques Demers et son singe Mike McPhee.