À mon sujet

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Le vrai Richard Martineau? Que nenni! Pourquoi ce blogue alors? Ça aurait pu être Guy-A., c'est Martineau. Pour ses amateurs, au lieu de m'invectiver, consolez-vous en disant que la parodie est une forme d'hommage...

samedi 24 novembre 2007

J'aime...

Il y a des chroniques où je suis particulièrement inspiré. C'est le cas de ma dernière livraison dans le Journal de Montréal.

J'écris, non sans avoir réfléchi longuement, ce qui suit:

Fatigué de voir les églises fermer les unes après les autres pour être transformées en condos, en discothèques ou en salles de bowling, pendant que les mosquées de la province affichent complet, le cardinal a sorti son arme de séduction massive et a demandé pardon à ses ouailles.

Non mais, avouez que c'est fort. Les mosquées sont pleines à craquer... Je suis très très fort.

À moi la commission B-T.

Par ailleurs, dans la même chronique je me suis permis de m'épancher sur mon amitié inavouée envers Guy Corneau. Je réitère mes voeux de courage à son endroit. Néanmoins, remarquez comment mon sens de la formule vient souligner à traits rouges la douleur que j'éprouve et la sincérité.

Hier, j'ai eu un choc en apprenant que Guy Corneau a le cancer.

Je ne suis pas Monsieur Introspection, mais la lecture de Père manquant, fils manqué m'a bouleversé et je me souviens avec affection d'une soirée que j'ai passée en compagnie de Guy et de son père.

Ils ne se sont presque pas parlé du souper, mais je sentais énormément d'amour entre ces deux hommes. Un amour muet, pudique. Un amour de gars. Courage, Guy.

C'est-y pas beau ça? Un amour de gars. Je m'émeus moi-même. Allez, bonne journée à tous.

jeudi 22 novembre 2007

Trop de nombrilisme

Ces derniers temps, on parle beaucoup du Nous de Jean-François Lisée. Nous par-ci, Nous par-là.

Moi je trouve que l'on ne parle pas assez de Moi.

lundi 19 novembre 2007

Solidarité

Faudrait que je me relises un peu à l'avenir avant de publier sur ce blogue.

Mes idées foisonnent tellement dans ma tête que je ne me suis même pas rendu compte que j'avais chroniqué samedi dans le Journal de Montréal sur la grève étudiante.

Rigolo de voir que, malgré que je ne m'étais pas relu, j'arrive à une position plutôt réconciliable dans l'imprimé et sur le web.

dimanche 18 novembre 2007

Le dégel a eu lieu

Vous avez remarqué que les étudiants sont dans la rue?

On n'en parle presque pas dans les journaux cet automne. Pourtant chaque année, on peut se fier sur les étudiants du cégep du Vieux et des associations de sciences sociales de l'UQAM pour tapisser quelques pages des journaux. Quand les policiers s'en mêlent en plus, il y a de quoi chroniquer.

Je ne sais pas quoi en penser. Chaque fois c'est pareil. Les étudiants sont comme le système qu'ils dénoncent car ils veulent, eux aussi, l'argent, le beurre et le cul de la crémière.

En même temps, les grèves étudiantes sont des activités formatrices. Que serais-je sans la grève de 1984? Dans le temps, on vargeait à coups de 2 x 4, on n'avait pas peur des bosses. Je dis 1984, mais je ne me souviens plus trop. Qu'importe.

Une petite mise au point par ailleurs. Les étudiants disent se battre contre le dégel, sauf que cette bataille-là a été perdue en 1988, lorsque les frais de scolarité ont été effectivement dégelés par Claude Ryan (1) malgré une grève générale impliquant un grand nombre d'étudiants.

J'étais au Voir dans le temps que c'était bon et Jean Barbe et moi, on ne savait plus quoi faire de tous ces téléphones et faxs en provenance de l'ANEEQ.

L'ANEEQ!!! Une gang de bons à riens barbus et machos et de lesbiennes féroces et poilues. Est-ce que les membres de l'ASSÉ sont de la même eau? Je ne parle même pas de l'UGEQ. On valorise trop l'UGEQ. C'était que des baby-boomers de merde.

- - -
(1) Claude Ryan, pour les étudiants de cégep d'aujourd'hui est un ancien journaliste et politicien très influent de la fin du siècle dernier. Il a même été chef du parti libéral en 1980.

mercredi 14 novembre 2007

Sophinette

C'est dans l'adversité que les couples se révèlent.

C'est avec une vive émotion que j'ai lu la lettre que mon épouse a écrit pour ma défense et qui paraît dans La Presse d'aujourd'hui.

Elle en parle sur son blogue en plus. C'est de l'amour sans borne. C'est inconditionnel. C'est formidable.

Pour mes fans, rassurez-vous. Ce n'est pas la première crise que j'affronte. J'ai toujours gardé le fort. Et ce, depuis mes jeunes années d'unique intellectuel ayant jamais émergé de Verdun.

Mots de tête - Conchier

Puisque j'ai utilisé ce si beau verbe dans l'une de mes récentes chroniques, je me suis dit qu'il valait bien la peine de descendre de mon piédestal pour vous apprendre un mot de vocabulaire supplémentaire.

conchier v. tr.
• XIIe; lat. concacare (traduction de moi: avec caca)
• Vulg. et littér. Souiller d'excréments.

Comme dans la phrase suivante, ouvrez les guillemets: « Car elle représente tout ce qui m'ennuie, tout ce que je conchie. »

Tout ce que je souille d'excréments, donc. Ça ne vous fait pas une belle image mentale ça ?

En passant, il doit s'agir des excédents de merde que Jean Charest a laissé sur le bord du chemin après avoir terminé de manger son vomi.

mardi 13 novembre 2007

Notes à moi-même (1)

Aujourd'hui, je fais le vide après ma dernière chronique où je fais totalement le contraire de ce que j'avance au départ, c'est-à-dire que je transforme un faits divers en phénomène de société alors que je prétends ne pas vouloir le faire.

Je vais prendre un petit break. On reprend son souffle avant une prochaine source d'indignation.

Je crois que je vais bientôt vous pondre une opinion bien sentie sur l'hyper-sexualisation des jeunes. À moins que je revienne sur l'épineux problème de la coloration de la margarine.

Quelle muse me frappera?

lundi 12 novembre 2007

Défoulement majeur

Pris dans la tourmente une fois de plus, je réplique et riposte.

Je l'ai fait officiellement ici sur mon blogue. Vous apprécierez les commentaires rigoureux de mes lecteurs. Au moment d'écrire ces lignes, il y a cinq commentaires et hormis quelqu'un qui doute, les quatre autres sont de très haut niveau.

Je me demande pourquoi je me suis défoulé sur Louise Cousineau sur ce blogue alors que j'avais déjà écrit ces lignes édifiantes dans le Journal aujourd'hui.

«Il y a des insultes qu'on reçoit comme des éloges. C'est le cas du texte qu'a écrit Louise Cousineau à mon endroit avant-hier dans La Presse.

Je l'ai déjà dit et je le répète: le jour où je compterai madame Cousineau parmi mes fans, je songerai sérieusement à quitter mon métier.

Car elle représente tout ce qui m'ennuie, tout ce que je conchie. La petite culture tiède, plate, inodore, incolore et sans saveur, avec rien qui dépasse, pas un mot plus haut que l'autre, pas un pli.

Une culture de matante qui tripe sur les téléromans poches, les quiz idiots et les films de chiens.»


Parfois l'original devient parodie. Parfois la parodie dépasse l'original. Jugez-en par vous-même.

Réplique à un sofa

Ainsi donc, ma prestation à l'émission Le 3950 samedi soir dernier a fait jaser. Il y en a qui trouve que je suis allé trop loin.

Je m'en suis expliqué sur Canoe ici, et , sur ce blogue et aussi dans ma chronique, mais on dirait bien que ce n'est pas assez.

Je me suis attiré les foudres de la vernaculaire chroniqueuse télé de La Presse, Louise Cousineau. Elle qui couvrait la télé bien avant l'arrivée de la couleur sur le petit écran. Elle qui trouve que Providence, c'est donc bien bon. Elle qui doit écouter Francoeur en cachette.

Elle a titré sa chronique Richard Martineau fait un fou de lui. Tout cela afin de régler des vieux comptes avec moi, la preuve que je suis effectivement influent et que mes opinions comptent.

Elle se moque de moi parce que j'ai osé i-r-o-n-i-q-u-e-m-e-n-t traîter Jean Charest de... enfin bref vous savez... Elle ressasse depuis 1998, neuf ans!!!, une histoire qui traîne depuis la sortie des Francs-Tireurs. (De plus, elle me donne raison, elle aime pas ça mon émission!)

Là où je décroche, c'est lorsqu'elle OSE affirmer qu'elle espère que Nicolas, l'enfant que porte si fièrement mon épouse, ne me ressemble pas. C'est de la mesquinerie de basse-cour.

Par chance, mes vrais amis, eux, savent me défendre et m'épauler bien que ce soit du bout des lèvres... (En plus, cela vous permettra de voir ce que j'ai l'air lorsque je prends la pose "n'est-ce pas que je suis astucieux?")

Pour finir, permettez-moi de lancer à la figure de Mme Cousineau: «Vous n'êtes qu'une maudite couch potato qui sent le pipi de chien.»

Voilà, eh que ça fait du bien.

samedi 10 novembre 2007

Gros mots

Je suis un polémiste. Je suis un pamphlétaire.

J'aime la controverse.

Je n'hésite jamais à lancer un pavé dans la mare. C'est ce que j'ai fait à l'émission Le 3950 animé par Luck Mervil qui sera diffusé ce soir à TV5.

Je n'ai pas hésité une seconde pour fermer la gueule de ce connard de Dieudonné en lui montrant que je n'avais peur de rien en lançant à la caméra:

«Gros trou du cul de merde qui mange du vomi.»

La classe, comme toujours. Et ce pour le bénéfice des téléspectateurs de la francophonie. Ne partez pas en peur, je ne m'en prenais pas à l'humoriste. Seulement à Jean Charest.

Mais n'allez pas croire que je pensais ce que je disais. Je m'en défends ici. D'ailleurs, c'est une mise en garde qui peut s'avérer utile pour plusieurs autres de mes prises de positions.

Par ailleurs, madame mon épouse était présente à l'émission. C'est ça qui arrive lorsque l'on est un couple influent de faiseurs d'opinions. Elle parle de son expérience ici-même.

Imposture

Les gens ne savent plus quoi inventer pour se divertir.

Avec la venue des blogues et des jeux de vies virtuelles, ils en viennent même à se concocter une existence complètement à part, à fabuler et à faire des personnages avec des gens connus.

C'est ce qui est en train de m'arriver. Moi, votre modeste serviteur.

Un blogueur qui se veut rigolo me fait intervenir comme crétin de service dans une fausse discussion de la commission Bouchard-Taylor.

Je proteste. J'étais même pas là.

Non, mais y'a quand même des maudites limites.

lundi 5 novembre 2007

De la voûte - Tout le monde en parle

Ce qui fait le succès de l'émission Tout le monde en parle, c'est son animateur. Un bon ami à moi.

Mais c'est aussi la qualité des invités. Il y a des semaines, meilleures que d'autres et je crois que cet extrait est tiré d'une très bonne semaine.



J'attire votre attention sur la façon dont j'aborde les sujets, franchement et sans craindre mes opinions tranchées. Voilà le secret pour un bon et franc moment de télé. L'amitié entre Guy-A. et moi me permet d'ailleurs cette candeur dans mes réponses.

«Pas tellement surpris, parce que je crois que, euh... »

dimanche 4 novembre 2007

Merci Mme Groulx

Aujourd'hui j'ai envie de partager avec vous le commentaire de l'une de mes lectrices, Mme Denise Groulx.

C'est pour vous rappeler l'importance de la liberté d'opinion. Je suis un peu un exutoire à morons. Tout ce qui s'écrit en commentaires sur mon blogue où est dit chez Jacques Faby, ça fait des vitrines pétées en moins dans les commerces de la province.

Une réflexion dominicale en passant.

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Commentaire de: Denise Groulx
Richard,

Si tu veux vraiment flipper toi-même vas voir les sites et forum musulmans.

Je m'y suis inscrite et je te jure qu'après ça, Hérouxville tu vas les trouver avant-gardistes et ben cool...

Un des forums intéressants: mejliss.com.

Ils ont un fil Canada et Montréal...

Tu trouveras autant de musulmans modérés que de québécoises converties mais, surtout tu y apprendras que toi et moi on est des mécréants, des infidèles qui apportent le haram (péché) et que la seule religion valable au monde est l'Islam.

Tu trouveras des gens pour pleurer sur Jaziri et sa femme et d'autres qui vont te citer le Coran et la Chari'a à qui mieux mieux...

Vas voir... c'est très instructif.

Et quand dans 10 ans ou 20 ans ta fille se convertira à l'Islam (si t'as une fille...) on en reparlera.

Moi, je me suis fait reprendre plusieurs fois parce que j'utilisais le mot modéré!

vendredi 2 novembre 2007

Parlons margarine...

Cela doit faire quelques mois au moins que je n'ai parlé d'une épineuse question qui secoue sporadiquement la société québécoise: j'ai nommé la coloration de la margarine.

Chaque fois, c'est la même affaire. Les producteurs de margarine, cette substance édulcorée fabriquée par et pour les basses couches de la société, revendiquent au gouvernement le droit de colorer leur magarine comme s'il s'agissait de beurre équitable et bio ayant été élevé dans une paisible ferme laitière de Knowlton.

Wô la! Comme si le consommateur québécois moyen ne pouvait différencier seul ce qu'est de la margarine en comparaison avec le beurre.

Voilà encore une fois où en est réduit la société québécoise. Parler, une fois de plus de la couleur de la margarine. Ça ne passera pas.

P.-S.: Il se peut que j'aie tenu le propos complètement contraire dans une chronique précédente. C'est juste que ça roule sans cesse dans mon cerveau, ma pensée a pu évoluer.