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Le vrai Richard Martineau? Que nenni! Pourquoi ce blogue alors? Ça aurait pu être Guy-A., c'est Martineau. Pour ses amateurs, au lieu de m'invectiver, consolez-vous en disant que la parodie est une forme d'hommage...

samedi 24 novembre 2007

J'aime...

Il y a des chroniques où je suis particulièrement inspiré. C'est le cas de ma dernière livraison dans le Journal de Montréal.

J'écris, non sans avoir réfléchi longuement, ce qui suit:

Fatigué de voir les églises fermer les unes après les autres pour être transformées en condos, en discothèques ou en salles de bowling, pendant que les mosquées de la province affichent complet, le cardinal a sorti son arme de séduction massive et a demandé pardon à ses ouailles.

Non mais, avouez que c'est fort. Les mosquées sont pleines à craquer... Je suis très très fort.

À moi la commission B-T.

Par ailleurs, dans la même chronique je me suis permis de m'épancher sur mon amitié inavouée envers Guy Corneau. Je réitère mes voeux de courage à son endroit. Néanmoins, remarquez comment mon sens de la formule vient souligner à traits rouges la douleur que j'éprouve et la sincérité.

Hier, j'ai eu un choc en apprenant que Guy Corneau a le cancer.

Je ne suis pas Monsieur Introspection, mais la lecture de Père manquant, fils manqué m'a bouleversé et je me souviens avec affection d'une soirée que j'ai passée en compagnie de Guy et de son père.

Ils ne se sont presque pas parlé du souper, mais je sentais énormément d'amour entre ces deux hommes. Un amour muet, pudique. Un amour de gars. Courage, Guy.

C'est-y pas beau ça? Un amour de gars. Je m'émeus moi-même. Allez, bonne journée à tous.

1 commentaire:

Renart Léveillé a dit…

Wow! Je t'aime beaucoup plus que le vrai!